À Papeete, l’heure des doutes a sonné…
Un mois à la marina. Jade en avait besoin, nous aussi. On bricole, on s’achète des chemises à fleurs, on envisage même de rester un an de plus que prévu en Polynésie. Mais de sombres rumeurs finissent par atteindre nos oreilles: « super El Niño », « saison cyclonique hors normes »… Resteront? Resteront pas?
4 juillet 2023, 16h30 – Départ de Rangiroa, Tuamotu
Passons la pointe Nord-Ouest de Rangiroa. Jade se faufile entre « Rangi » (pour les intimes) et Tikehau, cap au 210. Pas pu écrire avant : houle trop forte. Il a fallu le temps que nous obliquions vers le Sud-Ouest, protégés par l’atoll. Et que le cachet anti-mal de mer, pris en retard au sortir de la passe, fasse son effet.
Passage de passe comme une lettre à la poste, d’ailleurs. Même si c’est, à chaque fois, pas mal de stress. Le moteur n’a pas bronché. Le système de secours bricolé par le capitaine en cas de problème est resté dans son coin. Avons même pu faire un coucou aux vacanciers attablés à la terrasse du Relais de Joséphine : le spectacle dans la passe, ce midi, c’était Jade !
5 juillet 2023 – Navigation Rangiroa – Tahiti, jour 2
3h30, devant Makatea – Pas de bouée libre pour nous, cette nuit, à Makatea. Avons pu distinguer les lumières de deux bateaux. Repartons déçus mais sans regret : selon la source a priori la mieux informée que nous ayons eue (un voilier de Rangiroa dont les amis étaient à ce moment-même à Makatea), seules deux bouées sur les quatre installées à l’origine devant le port de Temao subsistent encore.
N’aurons pas la chance, donc, d’admirer ce spécimen quasiment unique au monde d’atoll surélevé. Avons seulement pu deviner de hautes falaises, tables plates et grises se dressant dans la pleine lune, et des vagues brillantes et blanches se briser à leurs pieds. Pour nous, Makatea se résumera à ce mirage nocturne. Direction Tahiti directement donc, environ 24 heures supplémentaires de navigation devant nous. Je crois que j’ai fini par m’y faire – un peu : en bateau, le programme s’écrit bien souvent à l’improviste.
19h30 – Quelle journée… Ma tête va exploser. Pas à cause des conditions de navigation, non : 20 nœuds de vent au travers, un peu sport mais pas trop. Rien de tout cela. Mais un capitaine que je découvre, dès mon réveil ce matin, le dos bloqué pour la énième fois et d’une humeur massacrante. Fatigué, cassé. Avons passé la journée à envisager tous les scénarios pour la suite du voyage. Dont un arrêt pur, simple et définitif de l’aventure à Tahiti.
Notre traversée Rangiroa – Tahiti en vidéo!
6 juillet 2023, 9 heures – Arrivée à Tahiti
Ancrés au mouillage de Faa’a, à quelques dizaines de mètres de la piste de l’aéroport de Papeete. Passage de passe beaucoup plus musclé qu’au sortir de Rangiroa il y a trois jours. D’abord, le moteur qui fait des siennes : il démarre, mais ne recrache pas d’eau à l’arrière. Ça fume. Le capitaine identifie le problème en quelques minutes : un bouchon d’algues s’est formé au niveau de l’arrivée de l’eau de refroidissement. D’où viennent-elles, où avons-nous pu ramasser ? Aucune idée. Appel du canal 12 à la VHF, je peine à comprendre le préposé de la Vigie de Papeete qui parle trop vite pour mon cerveau vermoulu. Avons l’autorisation d’entrer dans le lagon. Dans la foulée, sommes accueillis (ou plutôt cueillis) par un grain à 35 nœuds. Ici au mouillage, avons toujours 25 nœuds constants et des rafales à 30.
Ces derniers temps, chaque navigation nous semble plus fatigante que la précédente… Tahiti : repos.
7 juillet 2023 – Mouillage de Faa’a, Tahiti
8 heures – Pas un souffle de vent. Des semaines que nous n’avons connu cela. L’île de Moorea, derrière nous, déchire lentement son drap de nuages et révèle ses sommets, un par un, dans le soleil levant. Presque un mois que nous n’avions vu du relief. On plonge pour vérifier la tenue de l’ancre : les 30 nœuds d’hier l’ont parfaitement enfoncée dans le sable, tout baigne. On se plante en serviette sur le roof face à Moorea, pour sécher à la chaleur tahitienne. Sérénité retrouvée.
Aujourd’hui : mission prospection des marinas et déjeuner avec deux vieilles connaissances – Catherine et Thierry, un couple rencontré il y a un an sur leur bateau à Antigua-et-Barbuda (à voir ici), et résidant à Papeete. Ne pouvions rêver un meilleur accueil.
10h30, marina Taina – Longtemps que nous n’avions vu une telle concentration de bateaux. On se croirait au Marin, en Martinique : quelques pontons où les voiliers se pressent les uns contre les autres, puis des centaines de bouées (toutes occupées, semble-t-il, y compris par un nombre important de bateaux abandonnés) s’égrenant de part et d’autre du chenal, sur deux ou trois milles.
11h30, galerie commerçante de Carrefour – Boutique « Fauchon, Paris ». Restaurant-snack « La Chocolatine ». Dans les rayons : camembert, saucisson, légumes de toutes les couleurs. Chemises à fleurs, filets de thon de cinq kilos. A la sortie : quatre voies fumante et vrombissante. Retour brutal à la civilisation ! De retour dans les ruelles de la marina Taina, tombons sur un coq et ses poulettes piquetant l’herbe jaunie. Ouf, on n’est pas perdus.
Nous reviennent en mémoire des paroles de Marquisiens et Paumotus se plaignant de « Tahiti la capitale, qui passe toujours en premier ». Je comprends mieux. Avons le sentiment d’avoir changé de pays.
22h50 – Première journée à Tahiti particulièrement productive. Avons d’abord retrouvé Catherine et Thierry pour déjeuner. Elle, médecin installée ici depuis 20 ans, propose d’emblée à Christophe de lui rédiger une ordonnance pour une radio des lombaires, plus séances de kiné adéquates. Nous invitent ensuite au pied levé à venir dîner chez eux ce soir, en même temps qu’un couple d’amis polynésiens (originaire de Manihi, aux Tuamotu) et d’un ami médecin. Avons plus appris en trois heures de discussion autour du saladier de poisson cru qu’en trois mois passés en Polynésie – seul Paco et sa science infuse des Marquises pourrait rivaliser. Le tout sur une terrasse en bois dominant Papeete et son lagon, en sirotant un vin « de chez le caviste » – on n’en revient toujours pas.
Journée d’autant plus animée que juste après le déjeuner de ce midi, un voilier lâchait sa place à la marina du centre-ville, qui ne prend aucune réservation. Avons appelé pile au bon moment: trente minutes devant nous pour courir la prendre. Stoppés dans notre élan juste au niveau de l’aéroport : « décollage prévu dans quelques minutes, coupez le moteur et restez en stand-by ». Avec 20 nœuds de vent de face dans le chenal, plus facile à dire qu’à faire. En arrivant enfin à la marina sans aucune idée de l’endroit où se trouvait la fameuse place à récupérer, tombons sur Yann, du voilier Joséphine, croisé à maintes reprises depuis le Cap-Vert : « la place est juste là, envoyez-moi vos amarres ! ». C’est fou comme, en deux ans de voyage, on en a rencontré, des gens biens.
Ce soir, pour la première fois depuis le Panama : pas de navigation en cours, pas d’alarme de mouillage. Rien. Par moments, le grincement furtif d’une amarre qui tire un peu sur son taquet. Une nuit de rois.
10 juillet 2023, 7h15 – Marina de Papeete, Tahiti
Premiers pas à Papeete. Petits bonheurs de la vie citadine : cappuccino-croissant en terrasse, baguette aux graines. Quelques notes d’hexagone noyées, au marché du dimanche matin, dans les effluves de fleurs, les montagnes de citrons des Marquises, les tas de filets de thon blanc et de porc sucré à la chinoise. Hier, à deux pas de la marina, avons dégusté la meilleure glace coco que j’aie jamais mangé.
Heureux de savoir aussi que tous ces endroits découverts, nous aurons le temps de les changer en habitudes. Car décision est prise : allons rester en Polynésie un an de plus que prévu. Avons besoin d’une bonne pause, notre place à la marina est parfaite pour y laisser Jade le temps d’un petit aller-retour en métropole. Envie, aussi, de nous investir dans la découverte de cette culture qui va nous accueillir : rencontrer du monde, explorer les îles, apprendre le ukulele, et pourquoi pas, quelques mots de polynésien…
On respire mieux. Le stress des navigations et des mouillages venteux s’évapore dans l’air lourd de la ville. Papeete : je me verrais bien vivre ici.
15 juillet 2023, minuit – Marina de Papeete, Tahiti
Émue aux larmes, ce soir, dans les gradins de To’ata. Devant nous, danseurs et chanteurs du Heiva, LE spectacle annuel de Polynésie, ont donné tout ce qu’ils avaient. Pendant cinq heures, groupes pros et amateurs se sont succédés sur scène. Tous âges, toutes morphologies, toutes couleurs de peau du grand melting-pot polynésien étaient là. Émus par la musique, les gestes, les décors, les voix, les costumes, les sourires sur tous les visages. Émus d’être là, si loin. Me revient en tête le passage des écluses du Vieux Port de La Rochelle, il y a deux ans. Tous ces quarts de nuit dans trente nœuds de vent, c’est aussi pour ça.
Un tout petit extrait de cette soirée de folie…
20 juillet 2023, 12h30 – Marina de Papeete, Tahiti
Grand pas en avant, aujourd’hui, avec la venue à bord de Thomas, électronicien. L’enjeu du jour : séparer nos deux pilotes hydrauliques, qui nous empoisonnent la vie depuis Panama. Le rendez-vous était pris depuis notre arrivée, il y a deux semaines. Thomas a semblé comprendre tout de suite de quoi il retournait. En moins d’une heure, il avait modifié les branchements. Plus qu’à tester tout ça en mer… on ne sait pas trop quand.
Plus de six mois que ce souci nous minait. Nous gâchait le plaisir des navigations. Sans parler du stress généré pendant la transpacifique, au milieu du Grand Rien… Ça mérite bien un petit verre au bistrot d’en face, tiens.
Les problèmes se résolvent petit à petit – pilotes à séparer, congélateur en panne… Douleurs dorsales du capitaine. Il fallait juste se poser. Prendre le temps.
Les festivités du Heiva incluent des épreuves de sport traditionnelles: ici, la course de porteurs de fruits. Jusqu’à 50 kg sur 1,5 km: ça rigole pas!
22 juillet 2023, 21h30 – Marina de Papeete, Tahiti
Dormir, ce soir, sera compliqué pour moi. Comme toujours lorsque l’avenir proche est à ce point incertain. Christophe, lui, s’est déjà laissé couler dans les limbes du sommeil.
Notre idée d’une année de repos en Polynésie a du plomb dans l’aile. Il nous a suffi de prêter l’oreille à ce que disent les gens d’ici : El Niño est sur toutes les lèvres. Bien sûr, nous savions avant d’arriver en Polynésie que la région connaissait une saison cyclonique d’octobre à mars, généralement de faible intensité. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous avions initialement prévu de quitter la zone pour la Patagonie justement autour du mois d’octobre. En choisissant de rester un an ici, nous étions prêts à courir le risque. C’était avant de savoir que le phénomène météorologique El Niño, qui influence grandement la saison cyclonique dans le Pacifique, était annoncé comme particulièrement puissant pour la saison 2023-2024. Rien de sûr évidemment, mais tout le monde se prépare, ici, à l’éventualité d’un cyclone. Lorsque les employés de la marina de Papeete eux-mêmes nous avertissent de la mauvaise exposition de la baie, de la fragilité des pontons, de la trop faible hauteur des piliers en cas de forte houle… et nous disent qu’ils n’y laisseraient pas leur propre bateau dans les mois à venir… on se pose des questions.
Aucun chantier de Polynésie ne peut sortir Jade de l’eau et la stocker plusieurs mois à terre : soit le bateau est trop lourd (c’est le cas pour les chantiers d’Hiva Oa aux Marquises, d’Apataki aux Tuamotu), soit il n’y a pas de place disponible (chantier de Raiatea). En cette fin juillet, trois options s’offrent donc à nous :
- Laisser Jade là où elle est, et faire le pari d’un non-cyclone cette année. Notre place au port est parfaite, sommes entourés de bateaux-copains dont certains travaillent ici et ne bougeront pas de la place. Beaucoup trop risqué à notre goût.
- Remonter aux Marquises, qui sont situées hors zone cyclonique. Là-bas, pas de marina. Rester donc à bord de Jade au mouillage pendant six mois (nous excluons de la laisser seule à l’ancre sans occupant), et ne rentrer en métropole qu’au printemps prochain. Alors qu’il s’agit de la meilleure saison pour naviguer ici. Pas optimal.
- Revenir à notre plan initial et nous lancer, dès ce mois d’octobre, dans la transpacifique-retour. Un mois en mer à préparer – que nous devrions certes pouvoir couper en nous arrêtant à l’île de Pâques, si la météo le permet. Avons-nous vraiment le choix ?
Le voilier, c’est la liberté. Une sorte de liberté qui, parfois, empêche carrément de dormir.
27 juillet 2023, 19h30 – Marina de Papeete, Tahiti
Aujourd’hui, avons vu Tahiti d’en haut. Déjà que de voir un jour Tahiti n’a longtemps été, pour moi, qu’un rêve…
Si la vidéo ne s’affiche pas bien, cliquez sur « voir sur Facebook ». Un grand merci à François et Marie-Christine pour cette superbe expérience!
30 juillet 2023, 20h30 – Marina de Papeete, Tahiti
Nouveau rebondissement : venons de réaliser que le passeport de Christophe expirait en septembre. La mairie de Papeete n’a pas de rendez-vous avant… fin octobre. Puis trois à quatre semaines de délai pour l’obtenir. Et si aucune mairie de Polynésie ne pouvait nous donner de rendez-vous dans les délais nécessaires à repartir pour la Patagonie ? Alors ne resterait que l’option de la remontée aux Marquises pour cet hiver. Et le sort aura choisi pour nous.
Demain lundi, on enchaîne les coups de fil.
1er août 2023, 18 heures – Marina de Papeete, Tahiti
Chamboulements du jour.
Ce matin dès 7h30, Christophe a pu obtenir un rendez-vous à la mairie d’Arue, quelques kilomètres à l’Est de Papeete, pour renouveler son passeport. Dossier à déposer le 5 septembre. L’option d’un départ en Patagonie en octobre-novembre redevient envisageable.
Fin de matinée : avons loué une voiture pour nous balader sur la Presqu’île. En chemin, faisons un stop à la petite marina de la baie de Phaëton, proche de la ville de Taravao. Cette baie, située pile entre Tahiti Nui (la « grande Tahiti », l’île principale) et Tahiti Iti (la « petite Tahiti »), est le seul lieu de Polynésie qui soit bien protégé en cas de cyclone. Nous n’envisageons pas d’y laisser Jade seule au mouillage, par contre, la marina aurait pu être une bonne option… si nous avions un tirant d’eau inférieur à 1,80 mètres. Ce qui n’est pas le cas. Passons tout de même nous renseigner, par acquis de conscience. Tombons de suite sur Yvan, le responsable technique, qui nous dit que… si, ça passerait ! Le chenal principal de la marina a été dragué récemment, il est passé à trois mètres de profondeur. Risquerions juste de toucher un tout petit peu le fond en vase en entrant dans notre place – ce que font la plupart des bateaux ici. Pas de disponibilité pour le moment mais d’ici octobre, il y a de l’espoir, nous dit Yvan. Repartons avec sa carte de visite en poche.
Décision prise dans la voiture : ne pas prendre de décision. Tout dépendra de si une place se libère. Allons continuer de nous préparer et de préparer Jade comme si la Patagonie nous attendait en fin d’année. En attendant, la Presqu’île et son ambiance de bout du monde sont là pour nous ramener, doucement, à l’instant présent.
7 août 2023 – Marina de Papeete, Tahiti
10 heures – Venons d’ajouter une semaine à notre réservation d’ici. Christophe a testé à nouveau nos pilotes hydrauliques il y a deux jours: le pilote 1 ne fonctionne pas. Mêmes symptômes et même message d’erreur qu’il y a six mois, au Panama. Thomas l’électricien repasse cet après-midi. N’envisageons pas de quitter Papeete sans avoir réglé ce problème.
18 heures – Thomas vient de quitter le bord. Il y a passé tout l’après-midi. Avons revécu, à six mois d’intervalle, la scène vécue avec Erik, l’électricien de Panama City: test de tous les composants du pilote les uns après les autres en les remplaçant un par un par du neuf, sans parvenir à identifier le problème. Au bout de trois heures, même conclusion qu’Erik : ne reste comme hypothèse que le moteur de notre pompe hydraulique, dans lequel il pourrait y avoir un faux contact. Thomas nous reparle des charbons, pourtant changés à Panama. Heureusement, nous en avons de tout neufs, que nous avions fait venir de France à Panama City. Christophe va nous bricoler ça demain. En croisant les doigts.
21 heures – Message d’Yvan, de la marina de Taravao : « je devrais avoir une place début octobre, est-ce ok pour vous ? ». Bien sûr, on signe où ? Mais… pourquoi « je devrais avoir », et pas « j’aurai »… ? Argh, je hais le conditionnel !
8 août 2023 – Marina de Papeete, Tahiti
8h30 – Nouveau message d’Yvan : « C’est ok pour moi pour rentrer le bateau le 17 octobre vers midi à la marée haute. Si vous souhaitez confirmer, il faudra payer un mois à l’avance ». Confirmer ? J’aime bien ce mot.
18 heures – Il a suffit d’un quart d’heure. Que Christophe installe deux charbons neufs à notre moteur de pompe hydraulique. Ce soir, le pilote 1 fonctionne à nouveau normalement. Le 2 est toujours en back-up. Quant à notre pilote 3 à drosses, celui qui nous a sauvé la mise déjà plus d’une fois, il reste fidèle au poste.
Les planètes s’alignent enfin. Un mois après son arrivée au ponton, Jade a un abri pour la saison cyclonique, des pilotes automatiques séparés et fonctionnels, et tout plein de petits améliorations à bord. Sommes prêts pour quelques semaines supplémentaires de vadrouille avant de rejoindre, dans quelques mois, la métropole en avion. Et continuer d’explorer cette belle région pendant un an. Pour l’heure, les îles Sous-le-Vent nous attendent.
Un petit air de ukulele pour la route? Avec mon prof Shoryuku, on vous interprète « Pahoho », un GRRRAND classique du répertoire polynésien.
Ohé du bateau! Votre AIS avait signalé l’arrivée de Jade à Papeete ! Ravie de vous savoir à Tahiti, peut-être un bout de temps, si je comprends bien. . . Et si Nimic II atteignait la Patagonie cet hiver ?
Bonjour,
Vu vos options.
Reposez vous !
Faites le choix de vous reposer, quad la fatigue, les problemes techniques et les hésitations se cumulent vaut mieux mettre son bateaux en lieu sur, reviser toit ca, se reposer, laisser le temps passer et l envíe de naviguer revenir. Là le corps du capitaine dit stop.
Quel bonheur de vibrer pendant le Heiva, merci pour le partage qui rappelle de si bons souvenirs. Nous sommes heureux de vous voir voir en forme et de constater l’alignement des planètes.
Plein de bonheur et de découvertes dans les si belles îles sous le vent.bizh des Riou
Que vous décrivez bien cet état très usant de l’incertitude de tourdumondistes, enchainés que vous êtes au bien-être de Jade, puis à celui d’avoir enfin posé vos soucis pour un temps, les batteries pas mal déchargées!
C’est psychiquement tuant d’avoir à affronter tous les dystribils de la terre quand on ne souhaite que naviguer peinards, sans soucis!
…Et rien que » le coup des pilotes » a dû vous user plus que de raison!
Bonne periode peinarde dans les iles sous le vent et bonne recharge des batteries en métropole
Tout simplement Magnifique ? mais bordel restez là bas, vous serez heureux. ?
Oui parfois faut revoir nos plans. Ce temps d’arrêt va vous permettre de refaire le plein d’énergie et de revoir la suite de cette belle aventure. Vos vidéos vont nous manqué, car parmi une multitude de vidéo youtube votre authenticité se reflétait et faisait de vous mes préférés. Bonne vacance…
Bonjour à Jade et à son équipage que nous suivons depuis mai dernier, avec beaucoup d’admiration.
Nous sommes très attentifs et passionnés par vos articles, qui répondent à certaines de nos questions, et nous « rassurent » quant à votre perception de la vie en mer, qui n’est pas toujours un long fleuve tranquille !
Pour nous présenter très rapidement, nous avons quitté le Morbihan en avril 2021, avec l’ambition de faire le tour du monde en prenant notre temps… Nous avons commencé par la Méditerranée afin de nous assurer que la vie à bord à plein temps conviendrait à tous les 2. Ce test concluant, nous envisageons de traverser l’Atlantique en fin d’année… le début de la grande boucle ! Mais le Pacifique nous semble un sacré casse-tête !
Nous vous souhaitons un bon retour en métropole, et beaucoup de repos.
Sandrine et Sylvain, dans l’attente de vos prochains articles.
Un grand merci pour vos commentaires. Je vous suis depuis l’île de la réunion et c’est toujours un grand plaisir de visionner vos vidéos qui sont très intéressantes. Le repos est nécessaire pour apprécier les moments de vie alors je vous souhaite le meilleur.
Pascal
Bonjour, je découvre aujourd’hui le récit de votre merveilleux voyage.
Ayant passé la moitié de ma vie à naviguer je me régale de votre aventure.
En attendant la suite de votre voyage je vous souhaite plein de bonheur, longue vie et bon vent.
Dominique
Comme une grosse envie de repartir là-bas en vous lisant-regardant , ah si je trouvais une place d’équipier avant que l’âge ne soit trop présent…
Profitez !!!
Iaorana, bienvenue dans ma Polynésie(notre)❤️ j’ai adorée votre parcours et vos histoires, l’amour que vous portez à Jade. J’adore votre mentalités de voyages. J’en serais pas capable ? Bonne continuation ??
Nous craignions, à juste titre apparemment, le chant des sirènes qui vous retiendrait dans ces lieux paradisiaques en retardant votre retour parmi nous.
Ce danger était donc bien réel…..
Mais que de couacs alentour ! ! !
Maintenant que vous avez maîtrisé tous ces traquenards, profitez à fond, dégustez à loisir, mais revenez nous vite quand même après avoir réussi à concocter à Jade un hivernage serein annonciateur d’hibernation douillette.
On vous embrasse . Edith et Roger
Je crois avoir vu votre bateau au port !
Bonjour j’ai aimé votre avanture
saluez affectueusement ma douce Cathy
Bonne continuation Bruno ?
Ia Orana, Merci pour le partage de cette magnifique aventure. Merci pour la qualité d’écriture, les émotions sont t biens présentes en vous lisant.
Un bon repos semble en effet inéluctable dans ces belles îles que nous sommes en train de visiter
Bonjour Estelle et Christophe,
Hormis le fait d’être au cœur de la Polynésie, chose que j’aimerais refaire une dernière fois, je suis intrigué par ton moteur et ses charbons.
Serait-il possible de les mesurer et d’avoir la dimension (longueur) d’un charbon neuf, d’un charbon usé et de la longueur du logement (puit) de charbon ? S’il y a des photos, ce serait taupe ! 🙂
J’ai l’impression qu’ils s’usent beaucoup trop vite, donc, et même si un moteur de pilote tourne en permanence en navigation, il semblerait qu’ils soient trop tendres. Si vous avez les indices de dureté ou la références de ces charbons (si spécifiques…), sachant qu’on peut très bien tailler un charbon à partir d’un autre plus dur ou plus tendre pour s’adapter au problème.
Me fournir la consommation du moteur en marche serait un plus.
Ceci pour lever le doute et vous laisser dormir tranquille pour la prochaine étape lointaine, éventuellement prévoir un jeu de charbon de plus en stock…
Arci boucou
Bises à vous deux, enfin, plus à Estelle qu’au barbu… 🙂
a non !!!!!!!! pas question de vous arrêter du repos du repos et hop en route on en veut encore merci pour l’aventure
Christine et bertrand souvenir de Martinique
Coucou, pourquoi se poser des questions. Ce retour est impossible pour le moment. Et puis tu n as pas encore appris à danser.
Bonjour à vous deux , l’aventure c’est l’aventure, suivez votre rythme, vos envies et votre intuition, c’est de toute façon passionnant.
Bon vent pour la suite quoi qu’elle soit.
Amicalement.
Profitez de chaque moment, et comme les Astres sont avec vous, c’est parfait
bises de Nice. b.