Hiva Oa : la récompense

Après cinq semaines de mer, enfin, nous posons le pied sur la Terre des Hommes – Fenua Enata. Les Marquises s’offrent à nous par la grande île du Sud, Hiva Oa. Sommes instantanément éblouis par la beauté des paysages et par la gentillesse des marquisiens. Mais comme souvent, l’expérience aurait été tout autre sans une rencontre. Un vieil ami du capitaine…

 

 

16 avril 2023 – Mouillage dans la baie de Tahauku, Hiva Oa, Marquises

7 heures – L’odeur de terre mouillée d’après la pluie. Le chant lointain du coq. Le ressac de la mer contre le quai. Des pics tout verts, de plein de verts différents. Quelques notes de musique s’envolant des portières ouvertes d’un pick-up. Des bateaux. Des gens. Sommes deux nouveau-nés qui redécouvrons, sensation par sensation, la Terre et les Hommes. Pour cela, j’en suis infiniment reconnaissante à l’océan Pacifique, à Jade et à mon capitaine. Pour cela, il fallait 34 jours de mer. Averses toute la nuit, bateau rincé, comme fait exprès.

11 heures – Première expédition au village de la baie d’à côté, Atuona, à une demi-heure de marche. Mettons pied à terre et deux minutes après, un pick-up s’arrête et la fine tête d’un marquisien d’une trentaine d’année se penche à la fenêtre: « je vous dépose ? ». Quel est ce pays magique où, à peine débarqués et sans avoir rien demandé, on vous propose de vous rendre un service ? Hitapu, car c’est son nom, pousse le zèle jusqu’à nous déposer au bout du village. « Comme ça, en revenant à pied, vous verrez bien tout ».

Atuona, capitale de l’île d’Hiva Oa, n’est pas bien grande : 1400 habitants. C’est jour d’élections. Devant le centre de vote établi à côté de la mairie, les affiches électorales rivalisent de chemises à fleurs. Même modèle, seule la couleur change. Sur deux des affiches, Christophe reconnait Gaston Flosse et Oscar Temaru, présidents de Polynésie française aux deux époques où il y est passé, il y a quarante et vingt ans.  À la supérette, engageons la discussion avec l’un des jeunes employés : « il faudrait des jeunes, tous ceux-là, ce sont de vieux débris ! ». Welcome back chez les humains.

 

 

Un immense policier de deux mètres de haut et un de large papote avec les votants qui sortent du bâtiment, leur devoir de citoyen accompli. Il quitte son poste deux minutes pour aider une vieille dame à robe blanche à traverser la rue. Les femmes, pour la plupart, sont en grande tenue : maquillées, chapeaux tressés, robes à fleurs et bien sûr, fleur assortie dans les cheveux ou au-dessus de l’oreille. Elle semblent ne savoir que sourire.  À la gendarmerie où nous passons faire notre entrée officielle en Polynésie, le jeune gendarme préposé à l’accueil, originaire d’Antibes et venu ici pour trois mois, prend le temps de nous dire à quel point il ne regrette pas son affectation. On revient à pied par la route en longeant la plage de sable noir, léchée par les rouleaux du Pacifique.

18 heures – Ce soir, c’est magret de canard grillé de la supérette offert par François de Domino et dégusté à bord de Yapluka. On regarde les copains un à un, les yeux et les oreilles grands ouverts, on ne sait plus quoi dire. On les redécouvre et on se dit qu’on les aime.

 

17 avril 2023, 18 heures – Mouillage dans la baie de Tahauku, Hiva Oa, Marquises

Je tombe de fatigue, mais c’est pour la bonne cause. Les bateaux-copains, sans nous laisser le temps de souffler et on les en remercie, avaient réservé pour aujourd’hui un déjeuner marquisien sur une plage du Nord de l’île, préparé par Moï. François est tombé sur elle par hasard dans les rues d’Atuona, elle a proposé de nous faire à manger.

Moï, la cinquantaine, habite la vallée de Nahoe avec sa famille. Après une bonne heure de route en lacets et un détour par le site archéologique de Puamau, avons eu droit à un menu de rois – dont il m’a fallu noter le nom de chaque plat pour espérer m’en souvenir : Feitai, Poe, Kaaku… Poisson cru au lait de coco et citron vert, chèvre et mouton sauvages salés-coco, cochon sauvage au feu de bois… Je découvre le goût du fruit de l’arbre à pain. Moï et les femmes de sa famille ont pris le temps de tout expliquer. Mais le mieux c’était peut-être après, lorsqu’elles se sont assises avec nous après le dessert, pour parler.

 

 

Moï est un personnage. Elle parle fort, fait de grands gestes avec ses grands bras fins, sourit à pleines dents. Elle a six enfant qui habitent Nuku Hiva, Tahiti… Brest et Besançon. Sa petite dernière fut Miss Marquises 2022. Entre deux épisodes de sa vie de danseuse dans une troupe polynésienne elle nous explique, avec l’aide de ses nièces et cousines, une coutume ou une légende marquisienne. Comme celle du Grand Cochon qui, ayant nagé d’Hiva Oa à Ua Pou, se sacrifia pour sauver la population de la famine (« mais attention, à Ua Pou ils vous donneront une autre version dans laquelle ils nous mourraient pas de faim, ils sont trop fiers pour ça ! »). Une culture si différente, si éloignée de la nôtre… et expliquée dans notre langue. Une chance incroyable.

On finit par une distribution gratuite de fruits du jardin : pamplemousses énormes, avocats, prunes de cythère. Alors que nous nous étonnons devant Moï de ne rien avoir trouvé de tout cela à la supérette hier, elle nous explique: « les gens n’ont qu’à se baisser pour ramasser tout ça dans leur vallée : si quelqu’un s’amusait à vouloir vendre des fruits ici, il ferait faillite ! ».  Alors de bon cœur, nous pauvres touristes sans terre, acceptons le cadeau.

 

18 avril 2023, 23 heures – Mouillage dans la baie de Tahauku, Hiva Oa, Marquises

Retour d’un spectacle de danses marquisiennes donné à l’hôtel du coin. Show pour touristes, mais première entrée en matière pour nous. Alex et Jean-Phi nous l’avaient proposé alors que nous étions encore à une semaine de mer d’Hiva Oa. On écoute la voix des chanteuses s’élever dans les airs, les halètements des danseurs mimer le Grand Cochon dont nous avons fait la connaissance hier, on regarde les jupes rouges et jaunes se déhancher en cadence, et on se sent loin.

Avons appris en ville que le Taporo, attendu comme le messie par les commerçants de l’île, débarquait dans deux jours. Il va nous falloir bouger, nous sommes en plein devant son ponton. A priori, le bateau-ravitailleur qui a d’autres chats à fouetter ne fait pas dans la dentelle avec les plaisanciers qui se trouvent sur son passage : corne de brume à 5 heures du matin, et si tu ne te pousses pas, je passe – je suis plus gros, t’façon!

 

 

20 avril 2023, 21 heures – Mouillage dans la baie de Tahauku, Hiva Oa, Marquises

Il nous aura fallu cinq jours. Un peu moins d’une semaine pour commencer à se sentir à peu près reposés, dans un état physique proche de la normale. Je ne pensais pas être si fatiguée, nous avions pris le rythme. Mais un rythme que notre corps n’appréciait qu’à moitié.

Avons loué une voiture pour deux jours afin d’arpenter à notre rythme les deux routes en ciment de l’île que nous n’avons pas encore vues : vers Hanaiapa au nord-Ouest, vers Taaoa au Sud-Ouest. Au passage, avons été saluer Paco, un ancien camarade de Christophe, et Patricia, sa femme bayonnaise dont l’atelier de paréos déborde de couleurs jusqu’au bord de la route. Sommes repartis les bras chargés d’avocats et pamplemousses. Il faudra s’arranger pour les revoir, ces deux-là.

 

Retrouvailles du bout du monde pour deux anciens camarades!
Retrouvailles du bout du monde pour deux anciens camarades!

 

Hiva Oa est boisée et l’odeur des pins, au passage de cols, surprend le voyageur tropicalisé. Vaches et chevaux paissent tranquillement au bord de la route. Plus bas, dans un sous-bois à la recherche d’un tiki, c’est l’odeur des fruits fermentés, que l’on entend tomber à terre régulièrement, qui vient chatouiller les narines. Le sourire de pierre devant lequel on se retrouve est étonnant : que fait-il ici ? Que veut-il dire ? La culture marquisienne, non écrite, est en partie tombée dans l’oubli sous l’assaut conjugué de l’église catholique et des maladies venues d’Europe. Peut-être ce tiki sourit-il de nous avoir vus tourner et tourner dans le sous-bois, au milieu des cris d’oiseaux et du chant du coq, pour le trouver ? Il me touche plus, seul à se moquer de nous dans sa forêt, que les tikis de Puamau visités il y a deux jours, pourtant plus grands et « réputés ».

Au retour de notre balade, Jade n’est plus dans le bon axe et les rochers ne sont pas loin : notre ancre arrière a bien chassé. Le capitaine s’attèle de suite à monter la Fortress. En bateau, aucun répit.

 

 

23 avril 2023 – Mouillage dans la baie de Tahauku, Hiva Oa, Marquises

9h30 – Émus. Plus que je ne l’avais anticipé. Là, devant la tombe de Jacques Brel, au premier rang du petit cimetière qui surplombe la baie d’Atuona, sommes restés un moment silencieux. C’est que nous l’avons tellement imaginé, ce moment…

Une tombe toute simple, une foultitude de galets gravés de petits mots d’admirateurs : « pourquoi t’es-tu tu, Grand Jacques ? », « le voyage a été long… putain, ce que tu nous manques ! », « tu m’as émue aux larmes », et mon préféré, « pour Vesoul, merci ».

 

 

20 heures – Tisane sur le roof. Reprenons les bonnes habitudes du mouillage. Le ciel, ici, est le même qu’au milieu de l’océan : aucune pollution lumineuse, ou presque. Salut aux étoiles, devenues amies.

 

25 avril 2023, 22 heures – Mouillage dans la baie de Tahauku, Hiva Oa, Marquises

Deux matinées au village. Plus exactement, au Tattoo Studio qui surplombe la supérette. Arrivés devant la porte couverte de petites annonces, deux ambiances au choix : souffrance ou volupté. Tatouage ou massage. On passe entre les mains, au choix, de Kaha ou Tahiarii. Hier, fidèle à la promesse que je m’étais faite en traversée, j’ai opté pour les mains de la jeune masseuse. Notes de piano en fond sonore, huile de monoï plein les narines, je ferme les yeux et me laisse aller. Elle ne sait pas, ne peut pas savoir, à quel point j’ai rêvé de ce moment. Je me remémore nos derniers jours de transpacifique. Le corps, cassé, à qui on en demande encore et qui résiste. Respirer.

Ce matin, c’était atelier tatouage. Encore une vieille promesse que nous nous étions faite : en arrivant aux Marquises, bout du monde, terre du tatouage millénaire, on s’en fait un chacun. Ai un peu souffert, mais Kaha est doué : le résultat dépasse, en qualité, ce que j’avais en tête – qui n’était certes pas très précis. Dans deux jours, ce sera le tour du capitaine.

 

 

26 avril 2023, 19h30 – Mouillage dans la baie de Tahauku, Hiva Oa, Marquises

Remise en jambes de rêve. Aujourd’hui, avons marché quatre heures aller-retour dans le Nord de l’île, entre les baies d’Hanaiapa et d’Hanatekuua. D’une plage de sable noir à une plage de sable blanc. Entre les deux, excepté une belle montée au départ et une descente abrupte à l’arrivée, une ligne de niveau suivant deux vallons aux rivières asséchées, puis un bord de falaise débouchant sur une cocoteraie. Là, à Hanatekuua, un homme seul taille du bois en bord de plage. Il est copraculteur, et ça n’est pas la saison. Sa seule compagnie aujourd’hui, à part nous, est celle des chevaux qu’il utilise pour se rendre une ou deux fois par semaine à Hanaiapa par le chemin que nous avons emprunté.

Ambiance surréaliste. Ce soir, jambes cassées – après un mois en mer, il fallait s’y attendre. Une bien belle journée, qui plus est en compagnie de nouveaux amis, ce qui ne gâche rien.

 

 

30 avril 2023, 19h15 – Mouillage dans la baie de Tahauku, Hiva Oa, Marquises

Journées récup-repos-bricolo au bateau. Deux semaines après l’arrivée, on en a encore besoin. Vidange du groupe électrogène, bidonnage de l’eau de source d’à côté (la baie est trop limoneuse pour le filtre de notre désalinisateur), ménage, montage vidéo.

La météo annonce une semaine de grosse houle de Sud, de deux à quatre mètres sur les Marquises. Sommes en train d’envisager de rester une semaine de plus ici, les mouillages du coin étant pour la plupart moins protégés que là où nous sommes. Une prolongation qui ne serait pas pour nous déplaire : Christophe vient à peine de retrouver son ami Paco, et même si nous ne voulons pas trop les déranger avec son épouse Patricia, passer un peu plus de temps avec eux nous permettrait d’en apprendre tellement plus sur la vie aux Marquises ! Demain, il nous a proposé de faire du cheval. Deux débutants sur des chevaux sauvages. Il ne va pas le regretter.

 

 

2 mai 2023, 19h50 – Mouillage dans la baie de Tahauku, Hiva Oa, Marquises

Sans voix, ce matin, sous le hangar vert. Celui qui abrite Jojo, l’avion de Jacques Brel. La carlingue jaune et rouge du coucou récemment restauré brille autant qu’elle peut au milieu des photos et citations de son illustre propriétaire et des refrains bien connus qui tournent en boucle sur une vieille chaîne Hifi. Une seule pièce, un seul objet, peu de choses finalement, mais assez pour se sentir pénétrés par l’esprit insatiable du chanteur-auteur-comédien-réalisateur-navigateur-aviateur. Brel qui choisit de finir sa vie ici, des projets plein la tête jusqu’au bout, parce qu’il faut toujours continuer de bouger, d’apprendre, de tenter d’atteindre l’étoile inaccessible. Ami du facteur et du maire. Amoureux des Marquises et des Marquisiens.

À deux pas, la Maison du Jouir de Paul Gauguin, reconstituée à son emplacement d’origine près de son énorme puits, peine à soulever chez nous les mêmes émotions.

 

 

3 mai 2023, 20 heures – Mouillage dans la baie de Tahauku, Hiva Oa, Marquises

L’une des plus belles journées de ce voyage. Nous la devons à Paco. Avions prévu en sa compagnie une randonnée sur les crêtes du Nord de l’île, mais la pluie du matin nous en a vite dissuadés. En guise de plan B, Paco nous a trimballés sur les petites routes du Nord de l’île, vers les terres de sa famille. À Motuua, avons fait la connaissance de son oncle, malheureusement alité ce matin-là pour cause de tension trop haute, veillé par une cousin de la même vallée et par une jeune infirmière venue d’Atuona. Paco nous explique : ici les gens vieillissent chez eux, entourés de leurs arbres à pain et par les multiples neveux et cousines qui habitent la vallée familiale. Le généalogie se transmet à l’oral de génération en génération et les enfants, au coin du feu,  apprennent par cœur le nom de leurs ancêtres de la bouche des anciens. Paco connaît sa famille jusqu’en 1830 environ et sait qu’il a des cousins aux îles Cook, qui connaissent leur parenté aussi bien que lui.

Puis direction Hanapooa par la route en ciment qui descend en lacets dans la baie. En chemin, Paco nous explique la capture des chevaux sauvages et la patience qu’il faut pour se faire accepter d’eux. Dans cette vallée habitent d’autres cousins, Victor et Joséphine, heureux propriétaires d’une bicoque au panorama à couper le souffle, qui nous offrent caramboles et noix de coco de leur jardin. Au-dessus de la maison, au bout d’une piste invisible que Paco nous trace au coupe-coupe, un site archéologique nous attend : trois terrasses en pierre et un tiki portant une couronne de fleurs. Que signifie-t-il ? De quand date-t-il ? À quoi servait-il ? Aujourd’hui nous avons un guide, j’en profite. « Je te mentirais si je te disais que je le savais », répond Paco. « Nous n’avons que des hypothèses : certains tikis étaient embarqués sur les bateaux de pêche, posés en équilibre à l’avant, et lorsqu’ils tombaient à l’eau, ça signifiait que la zone était poissonneuse. Bien sûr, on retrouvait la statue sur la plage en fin de journée, revenue sur la terre ferme par ses propres moyens. Pour le reste…  notre tradition a été perdue ».

 

 

5 mai 2023, 11 heures – Mouillage dans la baie de Tahauku, Hiva Oa, Marquises

Levons l’ancre (ou plutôt les ancres) de cette baie qui nous vit arriver exténués il y a trois semaines, accueillis comme des rois par les copains. Nostalgie à quitter cet endroit chargé d’émotions, compensée par l’idée que nous y reviendrons dans quelques semaines : montons aujourd’hui à Nuku Hiva chercher un ami, Michel, avec qui nous comptons bien faire du saute-mouton entre ces îles toutes plus belles les unes que les autres. Et revenir voir Paco et Patricia. Ils nous ont prêté des livres, et les livres prêtés, ça se rend. Bon prétexte.

Jade s’élance sous génois et grand-voile dans le canal du Bordelais (qu’est-ce que Bordeaux vient faire ici ?) qui sépare Hiva Oa de sa voisine Tahuata. Ce tangage du sol sous les pieds, le corps le reconnaît instantanément… Trois semaines sans prendre la mer après cinq semaines non-stop sur l’eau: peut-être un peu court, comme récup’?

13 Comments

  1. C ´est un endroit qui dit « Ne me quitte pas…. » sur un fond de tableau de P.Gauguin ,Avec des Vahinés.
    C est tout juste Paradisiaque…Merci pour cette épisode de votre Aventure.

  2. coucou,
    que de souvenirs laissés là bas en 1995….
    magnifiques iles, et ces repas sont d’un délice !
    j’espère que vous allez bien et que JADE tient la marée.
    Profitez et amitié depuis le Gers !
    PY

  3. Quel beau récit! Vous avez du talent, chère petit bouchon! Je suis heureux que vous soyez allé vous recueillir, quelque part en notre nom à tous, membres de la petite communauté des amis de jade, sur la tombe du grand Jacques! « Gémir n’est pas de mise, aux Marquises ». Bien amicalement à vous trois. Jacques

  4. Que de beaux moments,
    découverte de l’ile et de ses habitants. Quelle chance mais il vous fallait bien cela pour récupérer d’un si long voyage ! Note bien les recettes, ou au moins les noms des différents plats. Il y a 2 ans je me recueillais sur la tombe de Brassens. J’aimerais bien en faire de même sur celle de Brel dans quelques mois !

  5. bel endroit ou se poser
    « culture différente et si éloignée  »
    et comme tu le dis : dans notre langue;
    un lieu ou les anciens sont respectés
    le Paradis du pamplemousse, coco
    coquillages et crustacés
    sur la plage abandonnéééee
    merci à tous les deux

  6. Bonne fête Estelle!
    Quel talent! On a beau connaître Hiva Oa, ton magnifique récit nous y transporte à nouveau avec nostalgie. Ces îles polynésiennes et leurs habitants ont quelque chose d’envoûtant.
    Continuez à nous faire rêver !

  7. Voyage matinal assuré avec tes écrits, vos photos et récits, quoi de mieux pour commencer une semaine.
    Merciiiiiiiiiiii
    Continuez à profiter de chaque moment, mais de cela, vous en êtes conscients

  8. Les Marquises des îles où j ai adoré la gentillesse des habitants et commerçants.. et leur chocolat local , étonnant ! Leur four marquisien, leurs fruits. Leurs coutumes… tellement plus authentiques que les îles de la société, et même les tuamotu.
    Profitez bien de ce havre de paix : « aux Marquises le temps s immobilise » disait le grand Jacques….

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