Tahiti – Huahine : on remet ça avec Papa!
Mi-septembre: mon père passe nous rendre visite pour la 4ème fois du voyage. Pour la 1ère fois, il découvre vraiment la vie en voilier: mouillage, navigation… Avec une conséquence non prévue: en une nuit en mer, me voilà catapultée dans sa tête. Il est moi, il y a trois ans. Avant le bateau.
Aujourd’hui, c’était journée culturelle. Nos amis Isabelle et Patrick, installés à Tahiti depuis 40 ans, n’en revenaient pas que nous n’ayons toujours pas vu, depuis le temps que nous sommes ici, ni le marae d’Arahurahu, ni le fameux musée de Tahiti et des Iles… Mea culpa. Excepté la difficulté de louer une voiture à un prix décent à Papeete, nous n’avons pas d’excuse. La visite en leur compagnie fut digne des meilleurs guides professionnels. Pour digérer tout cela, avons été invités à déjeuner sur leur terrasse de Punaauia, face à Moorea. Sommes repartis le ventre plein et les bras chargés de livres.
8 septembre 2023 – Marina de Papeete, Tahiti
4h15 – Déjà levés. Christophe s’est réveillé en pleine nuit avec une grosse douleur au bras : juste à l’endroit où, il y a une petite semaine, un corail l’a éraflé. C’était à Huahine, alors qu’il manipulait notre chaîne coincée sous un rocher. Antibiotique au milieu de la nuit, recherches sur internet : il a réussi à se rendormir, pas moi.
15h15 – Infection au corail, on ne connaissait pas. Avons retourné la pharmacie du bord. Traitement antibiotique oral et cutané. Pour l’instant, le coude de Christophe ne dégonfle pas. On se laisse 48 heures avant d’aller voir un médecin. Le capitaine est HS.
12 septembre 2023, 13h – Marina de Papeete, Tahiti
Le médecin a confirmé hier que nous avions démarré le bon traitement, le dégonflement ne devrait plus tarder. Aujourd’hui, Christophe a un peu moins mal. Du coup, dès ce matin, il a décidé de monter au mât. Normal.
Avons pris la décision de nous séparer de notre vieux radar, dont nous ne nous servons pas. Avions fait installer un neuf à notre départ de la Rochelle afin de pouvoir l’interfacer avec notre logiciel de navigation. Le vieux était là « au cas où ». Trois avantages à virer cet ancien radar – qui par ailleurs fonctionne très bien:
- Récupérer l’espace correspondant à son écran sur le poste de pilotage intérieur afin d’y installer l’écran de la sonde avant que nous comptons acheter prochainement – en prévision des zones non cartographiées de Patagonie ;
- Faire plaisir à Yann, de Joséphine, qui n’a pas de radar sur son bateau ;
- Faire cesser les questions sans fin des curieux de tous poils… : « ça fait bizarre, vos deux radars sur le mât… pourquoi vous en avez deux… il y en a un qui scanne les gens tout nus, c’est ça…? »
16 septembre 2023, 21h – Marina de Papeete, Tahiti
Émus. Pauline, Yann, Ondine, Violette, Laurence et Manu viennent de quitter le bord. Soirée improvisée. Les petites étaient venues pour un cours de piano, Yann pour monter au mât récupérer le support du radar, et Laurence et Manu… pour dire bonjour.
Tout le monde boit, un peu. On commence par trois chips, on finit avec un saucisson. En milieu de soirée, Jordan-le-néozélandais-du-bateau-d’à-côté débarque, on sort un verre en plus et on switche en anglais. Les petites offrent des dessins à la cantonade. Les adultes parlent voyages, bateau, Polynésie – et ski. Si si.
Notre petite famille de Papeete. Qui ne sait pas à quel point elle compte pour nous.
21 septembre 2023 – Marina de Papeete, Tahiti
6 heures – Catapultage de mondes : il y a trois jours, mon père a atterri en Polynésie, pour un mois. Prévue de longue date, sa présence n’en reste pas moins incongrue pour moi… Le collier de fleurs lui va pourtant si bien !
C’est la quatrième fois du voyage qu’il nous rejoint : Madère en septembre 2021, la Martinique en janvier 2022, le Panama en février 2023, et maintenant, ici. Chaque fois qu’il monte à bord de Jade, je me rappelle à quel point le monde du bateau est étranger à notre famille. Pour la première fois cette fois-ci, avons prévu qu’il navigue un peu avec nous. Emmener mon père à Moorea… !
Depuis quelques jours aussi, Laetitia et ses enfants sont à Papeete. La dernière fois que nous avions vu « les Macajou » (anciens propriétaires du sister-ship de Jade), c’était à Grenade il y a un an (très exactement: ici). Ils étaient un de moins. Arnaud est parti il y a trois jours du Panama sur leur catamaran avec un ami skipper, Laetitia a choisi d’attendre son arrivée aux Marquises avec les enfants. Faisons de notre mieux pour qu’ils se sentent bien pendant les quelques jours de leur escale intermédiaire à Tahiti, parachutés ici après six mois de travaux au Panama suite à leur accident dans le canal (à lire ici). Incongrus, eux aussi.
21h30 – Les prévisions météo pourries des jours à venir se confirment : pluie, pluie, et vent. Impossible de naviguer vers Moorea avant plusieurs jours. Le weekend, humide, risque d’être long. Heureusement demain, dernier jour correct avant la débandade météorologique, les baleines à bosse nous attendent.
Une fois n’est pas coutume: on prend le ferry! Rdv a été pris à Moorea pour aller voir les baleines avec nos amis Fanny et Emilien, mais la météo ne nous permet pas de nous y rendre en voilier. En quittant Papeete, le regard est irrémédiablement attiré par une belle coque rouge, au ponton…
Une ombre immense dort à 20 mètres sous nos pieds. Fanny est restée sur le bateau, en arrière. Emilien barbotte juste devant nous, sa planche à la main. L’avons suivi à l’aveugle, confiants. Nos yeux font des va-et-vient entre l’ombre et le guide, le guide et l’ombre, sur l’eau, sous l’eau. Peu de visibilité, la mer est trouble. Puis, dans un chuchotement : « elle remonte vers nous, écartez-vous un peu ».
Ai-je bien entendu ? Bien compris ? Un animal de quinze tonnes et quinze mètres « remonte vers nous » ? L’ombre noire gagne en gris, en blancs. Je ne parviens toujours pas à lui distinguer une tête. Une ombre plus claire se détache sur l’arrière : le petit. Maman et Junior « remontent vers nous » dans une lenteur irréelle. Avec un peu de chance, nous ont dit Fanny et Emilien, le baleineau, curieux, s’approchera. Souffle coupé. On attend.
Nage avec les baleines à bosse, Moorea.
26 septembre 2023, 10h – Départ pour Moorea
Première navigation dans le Pacifique pour le Papounet. Deuxième de toute sa vie – la première était aux îles Perlas, en février dernier.
Les navettes Papeete-Moorea nous doublent les unes après les autres. Le vent souffle à 20 nœuds : un peu sport pour papa, à qui j’ai conseillé de ne pas bouger de son siège. Pour la première fois depuis son arrivée à Tahiti, l’Aorai, devant nous, est dégagé – et Moorea, devant, engageante.
27 septembre 2023, 15h45 – Mouillage devant la plage de Ta’ahiamanu, Moorea
Papa vient de partir nager vers la plage, son masque correcteur sur les yeux – bel investissement, ce masque. Sa première journée au mouillage, sur un voilier. Va-t-il parvenir à se faire à ce rythme de vie si particulier ? Il est parti nager. C’est déjà ça.
Ce matin, au motu Tiahura, il s’est mis des raies pastenagues et des requins pointes noires plein les yeux – aïe. Sans compter les baleines et dauphins croisés en route. C’est quand même pas tous les jours.
Grosse surprise alors que nous nous mettons en route en annexe: une baleine et son petit dans le lagon, à quelques dizaines de mètres! Il est interdit de leur tourner autour. Nous poursuivons notre route à vitesse réduite, tentant d’en voir le plus possible.
Comme si cela ne suffisait pas, les dauphins passent aussi nous saluer!
Papa fait la popotte. Il a pris en main la cambuse, ce qui nous va bien. Il dit qu’il veut « se sentir utile ». Vas-y papa. Carte blanche.
Heureuse de le voir prendre ses marques dans cette vie. De le voir partir chaque matin à la nage vers la plage, sac étanche orange en bandoulière. Ne plus sursauter lorsque Christophe annonce, en annexe avec le 15 CV, qu’il va falloir s’accrocher, on va déjauger. S’ébahir devant le panorama du mont Rotui au soleil couchant, un ti-punch et trois cacahuètes à la main, calé sur le roof. Tout à l’heure, au belvédère d’Opunohu, il nous a avoué se sentir un peu décalé par rapport aux touristes venus ici depuis leur hôtel : « c’est comme si j’arrivais directement du large ». Bien résumé.
29 septembre 2023, 15h30 – Mouillage devant la plage de Ta’ahiamanu, Moorea
Etions censés lever l’ancre vers Huahine dans une demi-heure. J’ai craqué. Deux jours déjà que je traine une bonne crève nez-sinus-gorge qui descend d’un étage par nuit, m’empêche de dormir, et me fait passer des journées embuée et vaguement fébrile. En me levant de ma sieste comateuse tout à l’heure, j’en avais la nausée.
Réunion au sommet avec Capitaine Christophe et Sergio-le-Mousse : le Capitaine-en-Second n’est pas en état pour une nuit de navigation. Pour ne rien arranger, le vent ne faiblit pas autant qu’il aurait dû. Si nous étions seuls sans invité, nous ne partirions pas. On passe un coup de fil au loueur de voiture : demain, ce ne sera pas Huahine à la voile, mais tour de Moorea motorisé. La vie de bateau. Encore, toujours. Papa s’adapte bien, je trouve.
1er octobre 2023 – Navigation Moorea-Huahine
16h30 – Partis depuis une grosse demi-heure. Bouffée de bonheur en voyant mon père, bien calé sur le siège arrière bâbord, prendre des photos de Moorea qui s’en va.
19 heures – Le spectacle du coucher de soleil sur la mer est terminé. La nuit reprend ses droits. Avec elle, le mal de mer qui guette (on distingue mal l’horizon) et l’ennui, parfois, qui pointe. Cela faisait longtemps que je n’avais plus pensé à tout cela. C’est le fait d’avoir papa à bord, je le sais. Lui dont c’est la toute première nuit en mer. Je crois entendre ses pensées comme si j’étais dans son cerveau : « c’est ça, une nuit en mer ? Et les réflexions métaphysiques qu’on m’avait promises face aux étoiles…? ». La houle monte encore bien à 1m50 – 2 mètres. Grâce au vent qui a soufflé moins fort aujourd’hui que ces derniers jours, elle devrait tomber dans la nuit. Je surveille mon père du coin de l’œil : pas malade, mais je sais qu’il lutte.
Heureusement que nous ne sommes pas partis avant-hier comme nous le pensions ! Nouvelle règle établie par Christophe et moi, ce jour : même avec un invité à bord, que ce soit pour espérer lui faire plaisir ou coller au mieux à son programme nécessairement restreint, on agit comme si nous n’étions que nous deux. Si on ne le sent pas, on ne part pas. On repousse. Faire confiance à notre instinct. Les vacances en forme de navigations empoisonnées, ça ne fait plaisir à personne.
21 heures – Papa voulait faire le premier quart avec moi. Il aura tenu une heure. Terrassé par les médocs anti-mal de mer. Tiens, la lune se lève. Il l’a ratée.
Je pense pouvoir imaginer ce qui se passe dans sa tête car j’étais dans son cas il n’y a pas si longtemps. Trois ans. Le corps et l’esprit qui découvrent la mer, ses mouvements, toutes les sensations nouvelles qu’elle charrie à chaque vague. Les premières fois, un raz de marée physique et émotionnel. L’émergence de la conviction profonde (qui est toujours la mienne à l’heure qu’il est) que l’Homme N’EST PAS fait pour la mer. Qu’il est le seul animal à aimer aller se fourrer de la sorte dans un élément qui n’est pas le sien, potentiellement hostile qui plus est, parce qu’il trouve cela « intéressant ». Un jour, un Homo Sapiens lambda s’est dit « tiens, je n’ai ni nageoires ni branchies, je ne flotte pas par moi-même et n’ai pas les pattes palmées, pas non plus de couche graisseuse suffisante pour me protéger du froid, et si je tombe à l’eau je meurs en quelques heures… si j’y allais ? ». Et voilà où ça nous mène.
La houle se calme. Malgré ma gorge toujours prise, je respire mieux.
2 octobre 2023 – Arrivée à Huahine
10 heures – Décidément, Huahine ne sait nous accueillir que sous la pluie.
Papa est parti se coucher à 21 heures et n’a pas réapparu. Suis quand même allée jeter un œil il y a une heure : il dort, et bien. Ai passé une partie de la nuit à me demander pourquoi je lui faisais subir ça. J’espère qu’il aura réussi à se reposer.
Navigation avec le minimum de vent requis au portant et le grain habituel de trois heures du matin. Depuis, la pluie n’a pas cessé. Remontons la côte Ouest de Huahine sur une mer plate. Un dos noir de baleine, une dizaine de dauphins qui croisent notre sillage. Le village de Fare nous attend pour jeter l’ancre. Ma crève est toujours là. L’arrivée va faire du bien.
4 octobre 2023 – Mouillage de Fare, Huahine
6h55 – Réveil au mouillage dans des rafales à 30 nœuds. Les vagues, là-bas, déferlent bien haut sur le récif. Toute la nuit, avons eu 20 nœuds constants. Douce musique de la chaîne qui tire, qui racle le fond. Encore une première pour papa. A priori et contre toute attente, il me dit qu’il a bien dormi.
22h15 – Journée Huahine en scooter en duo père-fille : trop de vent, le capitaine a préféré rester à bord. Nos amis Evelyne et Didier du catamaran Mintaka, arrivés hier, étaient ancrés juste à côté et n’ont pas bougé non plus.
Journée scooter père-fille!
Saviez-vous que les anguilles sacrées de Huahine ont les yeux BLEUS?
En fin de journée, lorsque Christophe vient nous chercher en annexe au ponton du Yacht Club, c’est pour nous annoncer qu’il vient de plonger et que Jade est en train de vivre la même scène qu’il y a un mois, pratiquement au même endroit : avec le vent du jour, la chaîne est venue se coincer sous plusieurs rochers. De retour au bateau, profitons de la dernière heure de jour pour tenter quelque chose : on allume le moteur, Christophe se met à l’eau à l’avant, je prends la barre, papa se poste à mi-chemin sur le pont pour me relayer les instructions du capitaine. « Marche avant lente / barre tribord toute / stop, point mort / marche arrière à fond… ». En une demi-heure, réussissons à désempêtrer la chaîne du mauvais pas où elle avait commencé à se fourrer. Il se peut tout à fait que demain matin, pour notre départ vers le mouillage d’Hana Iti, il faille tout recommencer.
5 octobre 2023, 20h30 – Mouillage d’Hana Iti, Huahine
Ce midi, après avoir bu une dernier jus de fruits frais au Yacht Club avec Evelyne et Didier, fait quelques courses et acheté le billet de ferry de papa pour Bora-Bora dans trois jours, avons levé l’ancre (qui n’était coincée nulle part !) vers Hana Iti, 5 milles au Sud dans le lagon. Beau temps . Je préviens papa qu’il peut s’installer sur le pont s’il le souhaite, pour mieux profiter du paysage. « Eh bin voilà, c’est ça LA PLAISANCE, me dit-il. Comme ça, je veux bien. Quand on prend du PLAISIR ».
Avons décidé ce matin, d’un commun accord, de lui épargner une nouvelle navigation potentiellement houleuse vers Tahaa, qu’il n’aurait eu qu’une journée pour découvrir. En lieu et place, nous lui offrons deux nuits au mouillage face à une plage déserte. Beaucoup moins de bateaux que la dernière fois que nous y sommes passés il y a un mois. La saison cyclonique n’est plus très loin. Arrivons pile au moment où un voilier lâche la meilleure bouée du mouillage. Enfin… « meilleure » quant à son emplacement, car en plongeant nous découvrons un corps-mort qui tient mystérieusement vissé au fond de l’eau, renforcé par des chaînes et des manilles en tous sens, le tout relié à un bout maintes fois renoué et rafistolé. Peu de vent prévu cette nuit, sommes au mouillage le mieux protégé de Huahine. Pourtant, quelque chose me dit que capitaine va mal dormir.
Ce soir, après la petite nage jusqu’à la plage et l’apéro sur le roof, ce fut tartare de thon à la mangue de Sergio-le-cuistot. « Merci de me faire vivre ça ». You’re welcome, Papounet. Objectif atteint.
Petite expédition en annexe au fond de la baie de port Bourayne, à la jonction entre les deux îles qui forment Huahine: Huahine Nui (la grande Huahine) et Hauhine Iti (la petite).
7 heures – Bingo : l’alarme de mouillage a sonné toute la nuit. Pour rien. Christophe a dormi dans le carré. Le prix à payer. Parce qu’au réveil, qu’est-ce que c’est beau !
9h30 – Sms de la mairie d’Arue, complètement incongru devant cette plage déserte pratiquement dépourvue de réseau (pratiquement) : le nouveau passeport de Christophe est arrivé à Tahiti !
21h30 – Viens de claquer la porte du cockpit sur une nuit d’encre. Ce soir, sommes l’unique bateau au mouillage d’Hana Iti. La mer est noire, la plage est noire. Au loin, les vagues font un roulement continu contre le récif.
C’est seulement la troisième fois en deux ans de voyage que Jade dort seule. Une nuit à Barbuda, aux Antilles, une seconde aux îles Perlas, Panama, et maintenant ce soir, ici. Chaque fois, au-delà du rêve, on sent poindre un tout petit soupçon d’inquiétude. Ça n’est pas la nature sauvage qui en est la cause. Ce sont les Hommes. C’est leur hostilité toujours possible qui, malgré le silence total, nous fait chaque fois passer une nuit somme toute moyenne.
En Patagonie, nous n’aurons pas ce problème.
Parfaitement seuls au monde au mouillage d’Hana Iti (si vous ne parvenez pas à visionner cette vidéo, cliquez sur « voir sur Facebook »)
7 octobre 2023, 21h20 – Mouillage de Fare, Huahine
Retour à Fare. Demain matin, papa nous quitte pour quelques jours en solo à Bora-Bora. Ce matin, il a vu avec nous sa première raie manta : pas très grande, avec une visibilité moyenne, mais encore une fois, objectif atteint.
De notre côté, avons une semaine devant nous pour rejoindre Tahiti et nous préparer à la grande étape qui va suivre : la mise à l’abri de Jade pour la saison cyclonique, avant notre retour en France pour quelques mois. Nos routages de ce soir ne sont pas folichons : que du vent plein Est (donc pleine face) dans les jours à venir. N’aurons donc pas le choix de la direction du vent, seulement de sa force : dans la nuit de lundi à mardi, il tombe un peu. 24 heures au près à tirer des bords. Aller, on respire un grand coup !
Départ impressionnant du Papounet à bord de l’Apetahi Express… Ça change de Jade!
merci, les amis
superbe blog
on vous « jalouse « un peu
mais vous en profitez au max
et en plus vous nous faites partager
continuez au mieux
sans autre blessure de corail
on attend la suite
et bravo au Papounet d’être venu si loin
René et Marie-Claire de PANAMA ( rencontrés à Taboga)
Avec tout mon dévouement et mon amitié.
René et Marie-Claire Gilbert: 4, rue Leconte de Lisle 75016 Paris (pas de code)
M° Michel-Ange Auteuil Tel : 01 45 20 54 95 dès le matin 8H.
Merci beaucoup pour ce beau partage.
Profitez bien. Vous avez raison.
Cathy