Les Saintes et Basse-Terre: la Guadeloupe par l’Ouest

Après plus de deux mois en Martinique, Jade aborde la Guadeloupe par ses îles les plus méridionales: les Saintes. On tombe sous le charme. Puis c’est la découverte des cascades et forêts tropicales de la côte-sous-le-vent à Basse-Terre… Chaussez les bottes, ça tache un peu!

 

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Ça y est, Jade part pour le Nord! (utiliser la molette de la souris pour zoomer ou dézoomer sur la carte)

 

15 mars 2022, 23h15 – Mouillage de Saint-Pierre, Martinique

Cet après-midi, remontée de Fort-de-France jusqu’à Saint-Pierre. Nous nous positionnons pour le départ vers la Guadeloupe. Une douzaine de milles. Quelques grains et dans les intervalles, une lumière fabuleuse.

A l’arrivée, avons été présomptueux. Mouillé à quelques dizaines de mètres seulement devant la plage – nous connaissons les fonds, et ils descendent vite. Lorsque nous ancrons, le propriétaire du catamaran voisin nous fait remarquer que c’est bien pratique, tout de même, un dériveur intégral. Nous répondons que non, nous sommes biquille. Petits malins. A Saint-Pierre, les bateaux tournent. Cela pourtant, nous le savons aussi. Vers 22h30, Jade se retrouve cul à la plage et dans notre lit, on entend boum. Puis boum. Et re-boum. Pas fort, mais insistant. Nous allumons le profondimètre, il annonce 2m50 de hauteur d’eau. Pourtant pas de doute : nous raclons le fond. Dans quelques minutes, Jade se posera sur le sable noir comme une fleur inamovible de 25 tonnes. Exercice inédit, pour nous : changement de mouillage en pleine nuit, au milieu de dizaines de bateaux, avec une côte qui plonge d’emblée dans les abîmes. Sympa.

 

16 mars 2022 – Mouillage de Saint-Pierre

13h45 – Sortons d’un déjeuner à l’ « Alsace a Kay », restaurant alsacien de Saint-Pierre – et point de clearance pour les bateaux en partance vers les eaux internationales. Ventre tendu par les bières Meteor et la choucroute garnie que nous n’avions pas prévu d’ingérer ce midi. Pas mal discuté avec le patron. Chouette histoire – à raconter, plus tard ?

16h15 – Jade est prête pour partir cette nuit. Prévoyons une quinzaine d’heures pour rallier les Saintes – nous souhaiterions y arriver de jour. Moteur hors-bord remonté, annexe relevée et harnachée, batteries chargées à bloc, intérieur rangé, trinquette installée. Seul hic dans notre plan :  le catamaran d’à côté qui, lorsqu’il tourne, se retrouve pile au-dessus de notre ancre. Plus qu’à prier pour qu’à trois heures du matin, il soit dans le bon sens.

18 heures – Finir Nuée ardente, de Raphaël Confiant, assise sur le pont face à la Montagne Pelée, au soleil couchant. Tenter de superposer les images du livre, de la Saint-Pierre bouillonnante de la fin XIXème, avant l’éruption, avec celles du bourg de pêcheurs langoureux que j’ai sous les yeux. Ne pas y parvenir.

 

17 mars 2022 – Départ pour la Guadeloupe

2h25, mouillage de Saint-Pierre – Levés à 2 heures du matin sans réveil. Pris le temps d’un petit thé vert. Dehors, il pleut à verse.

3h45 – Passons les lumières du Prêcheur. La lune est pleine. Première navigation de nuit depuis un bail : j’avais oublié cette impression de ne plus faire partie du monde des Hommes. On longe la côte, on longe leur vie. Sans y toucher. Calme total. Grand-voile et trinquette attendent que le vent leur souffle plus de 20-22 nœuds dans la toile. C’est que nous nous méfions de l’arrivée dans le canal. Second sentiment étrange : l’attente de la baston.

 

 

20 heures – Arrivés aux Saintes, en Guadeloupe, en fin d’après-midi. Ancrés face à Terre-de-Haut, assez loin du bourg. Tenterons demain de choper une bouée plus près.

Quelle navigation ! Avons découvert Jade dans de nouvelles conditions : au près, sous trinquette dans 35 nœuds, sur un temps relativement long. Malgré la nervosité et la fatigue, aucune peur, à aucun moment. Je crois qu’à force d’entendre dire que Jade est un bateau solide, un « bunker des mers », par des gens qui s’y connaissent dix fois plus que moi, j’ai fini par m’en convaincre.

 

18 mars 2022 – Bouée à Terre-de-Haut, les Saintes, Guadeloupe

13h50 – Ce matin, changement de mouillage au réveil. Sortons les deux paires de jumelles et à huit heures, commençons à déceler du mouvement devant le bourg, parmi les bouées. Remontons l’ancre en vitesse, et nous retrouvons à demander à chaque bateau de la zone s’il compte partir prochainement. Nombreux sont ceux qui ont laissé une annexe, vide ou habitée, attachée à un corps-mort, en attendant l’arrivée du bateau-mère. Alors que nous nous apprêtons à jeter l’éponge, un voilier canadien nous répond qu’il part dans deux minutes. Sauvés.

19h50 – Tombés sous les charme des Saintes. Paf, comme ça. Etonnant, un lieu aussi touristique qui parvient à garder autant de caractère. Petite mairie proprette jaune et bleue. Ruelles jonchées de scooters, de poules, de voiturettes électriques, de petits commerces. De détritus, non. A 17h30, le dernier ferry pour la grande île largue les amarres, la ville se vide. On finit en terrasse du Citrus Lounge Bar à regarder les gens passer dans la rue. Avec, comme il se doit, le ti-punch et la coupelle d’accras. Christophe, qui vient de perdre un ami cher, me parle de l’urgence qu’il y a à vivre sans se prendre la tête.

 

 

19 mars 2022 – Bouée à Terre-de-Haut, les Saintes

10h15 – Visite du Fort Napoléon. La guide, Solange, appelle les visiteurs « mes doudous chéris ». Elle parle des Saintes en disant « chez moi ». Dedans, petit musée de province avec ses maquettes de bateaux, ses peintures anonymes d’indiens caraïbes, ses canons rouillés, ses iguanes empaillés. Dehors, superbe jardin de cactus et palmiers, vue plongeante sur la baie. De retour à bord de Jade, on se dit que le plus beau panorama des environs, c’est nous qui l’avons. Depuis notre cockpit et la dernière rangée des bouées de Terre-de-Haut.

15 heures – Sous l’arbre de la place du débarcadère, à côté de la Marianne en bronze perchée sur sa colonne, Lina, la cinquantaine, robe en madras, nous vend des Tourments d’Amour. Un paquet coco, un ananas. Elle nous conseille de les accompagner d’un café pris à emporter juste à côté. On suit son conseil. Gâteau dans une main, tasse dans l’autre, on déguste. Instant en suspens.

 

22 mars 2022, 16h20 – Plage de Grande Anse, Terre-de-Haut, les Saintes

Balade jusqu’à Grande Anse, juste de l’autre côté de l’île depuis le bourg. Fin de journée. Maisons créoles jaunes, bleues, vertes avec, toujours, leurs volutes de bois blanc. Locations saisonnières « Au Cœur Fleuri » ou « Chez Tonton Fernand ». Silence. Un scooter passe. Quelques mètres avant le cimetière de maisonnettes blanches, quelques notes de guitare : un type qui joue dans son jardin, pour son chat.

Une fois sur la plage, personne. Interdite à la baignade pour cause de forts courants. Petits rouleaux pleins de sargasses, vent direct de l’Atlantique. Un couple qui passe en joggant. Un type qui regarde des vidéos sur son téléphone dans un hamac bleu fluo tendu entre deux palmiers. L’aérodrome avec un panneau « piétons, attention aux avions ». Les falaises commencent à réfléchir le soleil presque-couchant. Au loin Marie-Galante d’un côté, la Dominique de l’autre.

Sur le retour, les coqs chantent et les biquettes broutent dans les jardins. Quelques ordures, ici, se disputent le bitume. Les poules s’en foutent. Elles continuent de traverser la route n’importe comment, suivies de près par leur marmaille piaillante.

Demain nous monterons jusqu’au Chameau, point culminant des Saintes.

 

Terre-de-Haut et l'îlet à Cabrit depuis le Chameau, point culminant des Saintes (304 m). Au fond à gauche: l'île de Guadeloupe / au fond à droite derrière le grain qui nous fonce dessus: Marie-Galante
Terre-de-Haut et l’îlet à Cabrit depuis le Chameau, point culminant des Saintes (304 m). Au fond à gauche: l’île de Guadeloupe / au fond à droite derrière le grain qui nous fonce dessus: Marie-Galante

 

26 mars 2022 – Bouée à Terre-de-Haut, les Saintes

8h10 – Dernières heures aux Saintes. Avant de partir pour la côte Ouest de la Guadeloupe, prenons un dernier café à bord de Macajou, qui nous a rejoints hier à la bouée d’à côté. Alors que nous montons vers le Nord de l’arc antillais, eux, déjà, redescendent. Ils ont vu la Guadeloupe, Antigua… Nos voyages ne se font pas au même rythme. La dernière fois que nous les avions vus c’était en janvier, en Martinique. Cette fois nous nous sommes croisés deux jours, juste le temps d’une petite excursion ensemble à Terre-de-Bas. La prochaine fois… aucune idée. Amis de voyage.

 

Ça y est, on part pour le Nord! (utiliser la molette de la souris pour zoomer ou dézoomer sur la carte)

 

10h50 – Les Saintes sont derrière nous. Sur notre tribord la Soufrière, coiffée de son éternel nuage. 15 nœuds de vent au largue, avançons à 4 nœuds sous génois seul. Avons tout notre temps, toute la journée si nous le voulons, pour rejoindre Bouillante, à une vingtaine de milles. Soleil, zéro houle. Quel contraste avec notre arrivée aux Saintes, il y a une semaine !

15 heures – Tout juste mouillés à Bouillante, à quelques dizaines de mètres de la « rivière chaude », là où les eaux utilisées par la centrale géothermique se jettent dans la mer. Cette nouvelle technologie permet d’alimenter 9% des foyers guadeloupéens en électricité. Jacuzzi garanti, parait-il, pour les baigneurs. En attendant… ça sent légèrement l’œuf pourri, dans le coin !

16 heures – Nous sommes mis à l’eau juste à l’arrière du bateau et là, surprise : aucune différence entre la température de l’eau et celle de l’air. On se glisse dans cette mer souffrée comme dans un bain. Assez vite, on réalise que ce n’est qu’une couche d’eau chaude, profonde d’un mètre ou un mètre cinquante : on garde les pieds au froid. La mer est chargée de tout plein de particules qui brillent dans le soleil… Paradis pour méduses invisibles. Je sors de l’eau piquée de partout.

18h30 – Soleil couchant. On a apporté les verres et les carottes sur le pont, à l’avant. Un catamaran aborde le mouillage un peu vite, s’approche, nous passe devant, contourne Jade d’assez près : « on suit votre blog, sympa ! ». A peine le temps de remercier et… leur bateau passe pile sur notre orin. On pose nos verres. Petit bruit de chaine dans le davier, puis plus rien. L’orin a disparu. Il réapparaît une minute plus tard, mais plus du tout au même endroit. Nous sautons dans l’annexe et, arrivés à sa hauteur, récupérons notre bouée « Jade », seule, à la dérive dans la mer Caraïbe.

Bon, on a la bouée de l’orin. Cassée. Il fait nuit, à présent. Où est notre ancre ?

 

On a récupéré notre bouée d'orin... dans un sale état!
On a récupéré notre bouée d’orin… dans un sale état!

 

27 mars 2022, 8h20 – Mouillage à Bouillante

Le catamaran a emporté notre ancre sur deux-trois mètres. Elle est posée au fond de l’eau, accrochée à rien. Heureusement, le mouillage est très protégé et la nuit dernière fut très clame. On est bons pour tout remonter, et tout recommencer.

 

29 mars 2022, 20h10 – Mouillage à Bouillante

Aujourd’hui, pour la première fois de ma vie, j’ai volé.

 

Baptême de parapente avec Sam Sperber (A2L Parapente) au-dessus des falaises du Moule à Grande-Terre, Guadeloupe.

 

30 mars 2022, 21h10 – Mouillage à Bouillante

Journée paisible au mouillage. Avons juste fait un saut dans l’après-midi à Malendure, une poignée de kilomètres plus au Nord, pour quelques courses : laverie, petit supermarché bien achalandé, boucherie, boulangerie. Bonheur de retrouver un bon pain aux céréales (qui se conserve bien) et de discuter avec la boulangère, qui nous conseille ses petits toasts grillés faits du pain de la veille, à accompagner des rillettes de marlin vendues par le traiteur d’à côté. Bonheur de papoter avec deux pêcheurs, Charles-Henri et Valéry, devant le petit port, face au coucher du soleil sur l’îlet Pigeon – en attendant que la lessive sèche. Bonheur de grignoter, ce soir au bateau, quelques tartines de rillettes de poisson avec deux-trois tranches de melon frais.

Charme de ces journées de quotidien au mouillage, où l’on passe son temps à simplement s’imprégner de l’ambiance du lieu.

 

 

31 mars 2022, 19h15 – Mouillage à Bouillante

Aujourd’hui, mission forêt tropicale sous la pluie. C’est le souci, lorsque l’on a une voiture de location à sa disposition pour quelques jours : il faut rentabiliser. Et l’on croise les doigts pour que la météo soit de la partie.

Avons donc emprunté la route Traversière, celle qui coupe Basse-Terre d’Est en Ouest à travers les montagnes. Averses furieuses sur le pare-brise. Une fois garés au col des Mamelles, petite accalmie : maintenant qu’on est ici… on y va ? On se lance sur le sentier du Morne Léger.

Le guide prévenait : « sentier humide, même par temps clair ». Pataugeons dans une boue dont je découvre la variété chromatique : de l’orange au noir en passant par toutes les teintes de marron. Régulièrement, sommes ralentis par une mare de bouillasse. Restons quelques secondes immobiles à l’étudier. Souvent, la solution vient d’une racine qui dépasse quelque part, sur le côté – pont de fortune, traitre, glissant. Mais parfois, aucune stratégie possible : c’est l’option perte potentielle de la chaussure dans le trou de boue qui s’impose. Avançons lentement, notre progression demande beaucoup d’attention. Au bout d’une heure, déjà fatiguée (plus mentalement que physiquement), je suggère le demi-tour. Sourire en coin du capitaine, qui en a vu d’autres – et avait prévu ma défection. Pique-niquons sur la terrasse du refuge en bois du Morne Léger, salade de riz et poulpe du traiteur d’hier. Face au déluge.

Contente, malgré tout, d’avoir pu pénétrer cette ambiance. Du vert partout, très loin, très haut, sous tout un tas de formes. Je repense à La sixième extinction, livre dans lequel Elizabeth Kolbert explique (entre autres) que la diversité des espèces augmente lorsque la distance à l’équateur diminue. On y est. La pluie, qui module ses ardeurs toutes les dix minutes, fait une symphonie complexe sur toutes ces feuilles tendues vers le ciel. Lorsqu’elle s’arrête quelque temps, les bruits d’insectes, de grenouilles, d’oiseaux, reprennent le dessus. Je ne sais nommer aucun de ces animaux, aucune de ces plantes. Je pressens juste un tout petit peu ce monde immense du dessous de la canopée.

 

 

1er avril 2022

14h05, Sainte-Marie – Sortons de déjeuner au « Beach Paradise », à Sainte-Marie, sur la côte-au-vent de Basse-Terre. Ambiance punch-rasta-poisson grillé. Cadre en accord avec le nom du resto, en retrait de la plage. Une note juste un peu trop salée à la fin.

Sainte-Marie : village qui semble à moitié abandonné sur sa côte. Côte qui se casse à moitié la figure dans la mer. Petites bicoques en bois autour de la place Christophe Colomb, qui choisit ce lieu en 1493 pour débarquer en Guadeloupe et baptiser l’île du nom de la Vierge qui l’avait préservé du naufrage. Aujourd’hui, un buste sans nez du navigateur en haut d’une colonne commémore l’événement. Dos à la mer.

Nous apprêtons à visiter la rhumerie Longueteau, la plus ancienne de l’île. En contrebas des champs de canne, devant nous : la mer. De l’autre côté, au bout de la route qui s’arrête là, dans le noir d’un orage qui monte : le volcan.

 

Jus de canne en fermentation à la distillerie… envie de goûter?

 

 

18h30 – De retour au mouillage de Bouillante. Soleil couché. Ciel orange. Après la visite (très intéressante) de la distillerie, avons profité de notre dernière soirée à ce mouillage pour tester le fameux bain d’eau chaude, au débouché de la rivière. Effet délassant immédiat. Et durable. Nous rejoignons Jade l’esprit et le corps désembués. On sèche en serviette sur le pont, le ciel vire au rose. La mer est violette et d’or.

 

 

2 avril 2022, 18h30 – Mouillage de Malendure

Ce matin, avons fait deux milles vers le Nord pour poser l’ancre à Malendure, juste devant l’îlet Pigeon et la réserve sous-marine Cousteau, que nous irons explorer dans les jours à venir. Mouillage plus rouleur, plus venteux.

Ce matin, avant de lever l’ancre, suis restée un moment sur le pont. Une frégate noire planait au-dessus des collines de Bouillante, entre les grains.

Ce matin, de l’autre côté de l’océan, ma dernière grand-mère est partie.

 

4 avril 2022, 17h45 – Mouillage de Malendure

Dernière journée de marche avant l’avion. Superbe journée aux chutes du Carbet. Sentier aménagé dans la forêt tropicale, juste ce qu’il faut : pierres, gadoue et racines glissantes pour l’authenticité, planches en bois grillagées et barrières en bois pour le confort et la sécurité. Avons une nouvelle fois traversé une forêt immense, haute, verte de plein de verts. De temps à autres, une fleur écarlate perdue dans tout ça. Forêt immobile sous le soleil. Et toujours cette musique de petits animaux qu’on ne voit pas. Croisé une mangouste, sur le retour. Forêt immobile mais grouillante, fascinante.

 

 

8 avril 2022, 19h10 – Dans l’avion Pointe-à-Pitre – Paris

Le commandant de bord vient de parler. Décollage dans 15 minutes. Beau temps sur le trajet, couvert à l’arrivée sur Paris, pluie-neige, 5 degrés. Temps d’enterrement.

Christophe est retourné seul à bord de Jade, à Malendure, pour une semaine. J’ai froid.

9 Comments

  1. toujours de très bonnes vidéos , bonne continuation en vous souhaitant que le meilleur pour tous les deux .

  2. Votre reportage et de plus en plus beau au fil des jours, il ne manque rien que ce soit les lieux visités, la technique employée pour Jade, votre ressenti, tout est là, merci et à très vite. Bises b.

  3. C’est bon, les ti-grains dans les canaux, quand personne ne t’a prévenu et que ça te couche brusquement le monocoque.
    Au fait, la biquille, ça réduit significativement la gite ? ? ?
    Je me souviens avoir demandé, feignant un humour léger destiné essentiellement à dissimuler mon inquiétude réelle avivée par ce coup de bafaille, si on les appelait ainsi parce que la mer devenue toute blanche sous l’impact violent des gouttes serrées semblait faire rebondir des grains de riz dans une casserole bouillante….
    Par contre c’est le tarif pour ton mélange extraordinaire de couchers de soleil et de lever de lune.
    Seconde à bord, mais toujours leader à l’objectif. Chapeau !….
    Bises à vous deux.

  4. Merci de nous faire partager votre très beau périple , photos , videos et récits nous font participer au plus proche de vous Deux .
    Bises de Kisiju .

  5. Salut les Jadiens, encore de super moments ,avec un jeux de couleurs dans vos photos …c .est magnifique .
    On vous embrasse.
    Abdel et Wafaa

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