Retour à Tahiti: colliers de fleurs et huile de coude

Après six mois loin de Jade, nous la retrouvons là où nous l’avions laissée: la marina de Taravao, à Tahiti. Elle y a survécu sans broncher à plusieurs bons coups de vent, dans la chaleur et l’humidité permanentes. Nous lui trouvons tout de même un teint un peu verdâtre… Une bonne grosse remise en état, et ça repart!

 

 

30 mars 2024 – Biarritz, France

9h20 – J’ai le trac. Pourquoi ? Parce qu’après quatre mois dans le confort d’un appartement, je ne sais plus comment l’on vit sur un bateau ? Parce que mon corps a oublié ce que veulent dire 30 degrés de jour comme de nuit, dans 100% d’humidité ? Parce que ce troisième chapitre de notre aventure qui s’ouvre, censé nous mener de la Polynésie à la Patagonie sur une annnée, avouons-le, me fait peur ?

Nos amis Pauline et Greg, rencontrés pendant la première année de notre voyage sur leur voilier Takoun et retrouvés dans le Pays Basque, m’ont fait une remarque d’importance il y a quelques jours : à chaque nouvelle étape, toujours un peu plus exigeante que la première, l’appréhension était là. Et je le disais. Pourtant, après trois ans sur les mers, deux océans traversés et près de 15 000 milles nautiques parcourus, je n’ai toujours aucun doute sur notre bateau, et surtout, sur mon capitaine. Alors quoi ?

Toujours la même question, en boucle dans ma tête : serai-je à la hauteur ?

 

C'est parti pour 24 heures de voyage!
C’est parti pour 24 heures de voyage!

 

1er avril 2024 – Tahiti, Polynésie française

6h30, aéroport de Faaa, Papeete – Avons eu droit à notre collier de fleurs. C’est la tradition, certes, mais nous ne nous y attendions pas. Muriel, qui a pris soin de notre Jadounette pendant ces cinq derniers mois et nous a proposé de venir nous chercher à la sortie de l’aéroport, a aussi su prendre soin de nous au moment opportun. Merci.

Dormi quatre heures chacun sur 24 heures de voyage, Christophe entre Paris et San Francisco, moi entre San Francisco et Papeete. Une heure de retard à l’arrivée, puis une heure de queue pour passer les contrôles d’arrivée. Dehors, le parfum de la tiare nous assaille instantanément. Quelques kilomètres plus loin, le long de la route qui contourne Tahiti par le Sud, Muriel nous propose un arrêt-minute pour quelques courses. La caissière, qui nous trouve une mine un peu défaite, nous souhaite un repos réparateur. Bienvenue en Polynésie.

9h30, marina de Taravao – Lundi de Pâques, tout est fermé. Quelques oiseaux, et le silence. Ah si : le crissement d’une meuleuse dans le lointain: un plaisancier bosse quelque part. La chaleur nous écrase. Depuis notre départ, quelques coques de voiliers nouvelles, quelques autres qui sont parties. Pendant six mois, le temps, ici, s’est arrêté.

On s’occupe pour ne pas s’endormir tout de suite. Objectif du jour : tenir jusqu’à 18 heures. On range certains trucs, on fait des tas avec d’autres, tout en se disant qu’il va falloir de toute façon tout trier et reprendre à zéro. On n’a pas les yeux en face des trous. On remet à plus tard.

12h30 – Six heures après avoir atterri sur le sol tahitien, c’était une évidence : poisson cru au lait de coco !

 

 

18h30 – Avons tenu une demi-heure de plus que prévu. Consommons une quantité d’eau phénoménale – thé, tisane, eau plate, tout a un goût exquis. Premier bleu sur la cuisse droite en ce qui me concerne : l’axe de la barre à roue tribord, démontée, m’a attaqué en plein transport de valise ce matin. Le bateau c’est aussi ça : des bleus, parce qu’on est à l’étroit et qu’on n’en a plus l’habitude.

Pas si difficile, ce retour à bord. Moins, en tous cas, que celui que nous avions connu il y a un an et demi à Trinidad. La chaleur et les moustiques sont pourtant les mêmes. Jade est dans l’eau, cette fois.

Coucher de soleil au bout de la jetée de mise à l’eau des optimistes de l’école de voile. Une planche en bois posée entre deux rochers accueille nos arrière-trains endoloris. Fleurs d’hibiscus dans le courant. Plaisanciers à rames dans la baie. Bancs de sardines qui s’argentent, une fraction de seconde, hors de l’eau. Demain, on entre dans le dur.

 

2 avril 2024 – Marina de Taravao, Tahiti

5h15 – Capitaine levé à minuit, moi à 4 heures. A l’instant, petite averse sur la marina : « on a bien fermé les hublots ? ». Reprendre les bons réflexes.

6 heures – Le hors-bord 15 CV a déjà retrouvé sa place à l’arrière du bateau, bien vissé sur sa planche. Ces gestes qui avaient fini par me fatiguer (soulever le moteur, tirer sur le palan, lover le bout), ces instructions à demi-mot du capitaine, mes muscles et mon cerveau sont contents de les retrouver.

19h30 – Mise au lit une heure plus tard qu’hier. Christophe s’est déjà endormi. Effet conjugué du décalage horaire toujours actif et d’une matinée entière sur le pont en plein soleil, karcher à la main, pour espérer rendre Jade à nouveau présentable. Astiquage, rangement, nettoyage : programme du jour et de bien des jours à venir.

Ce soir aussi, reprise d’une vieille habitude : la tisane sur le roof, face au noir et au silence de la baie, sous le toit des étoiles.

 

 

3 avril 2024 – Marina de Taravao, Tahiti

5h30 – Le décalage horaire peine à passer. Malgré la fatigue, sommes debout depuis un bon moment. Alors que j’écris ces lignes, un va’a rentre de son excursion matinale, glissant en silence dans le chenal. A quelle heure s’est-il levé, lui ?

19h45 – Journée à Papeete pour quelques courses, récupérer la nouvelle ancre de 45 kg qui nous attend depuis janvier, et surtout pour retrouver nos amis Isabelle et Patrick dans leur maison perchée de Punaauia. Papeete nous avait manqué.

Risquons d’ailleurs de retourner à la capitale avec Jade plus tôt que prévu : à la marina de Taravao, le moteur du chariot de manutention est en panne. Aucun bateau ne peut sortir de l’eau où y être remis. Yvan, le responsable, nous a prévenus : « le moteur neuf est à la douane à Papeete depuis un bout de temps. Une fois arrivé ici, il faudra l’installer. Et même après ça, comme j’ai pris beaucoup de retard, nous ne serez pas les premiers sur ma liste ». Si Jade ne peut pas sortir sa coque de l’eau avant fin avril, nous n’avons aucune obligation à rester ici.

 

4 avril 2024 – Marina de Taravao, Tahiti

20 heures – Nuit d’orage sur Taravao. On croit que ça passe, l’écho du tonnerre diminue, les plocs des gouttes de pluie sur le toit s’espacent… et puis non. Un éclair, soudain. Dans le carré, la chaleur nous écrase. Les trombes d’eau nous interdisent d’aérer. Dans le cockpit, nettement plus frais, tout en trempé – malgré le taud remis en place dès le premier jour, qui doit donc fuir quelque part.

Sur un bateau, les éléments ne sont jamais loin. J’avais un peu oublié. La Nature, on est dedans. On vit avec. L’occasion de se rendre compte que dans nos vies sédentaires en ville, on vit le plus souvent « à côté » d’elle. On regarde peu la météo. Lorsque l’orage gronde, on se cale gentiment devant sa fenêtre avec une tisane. La vitre fait barrière entre le Monde Sauvage du dehors et le cocon du dedans. Qu’est-ce que ce sera quand nous serons au mouillage ? Et… en Patagonie ?

 

 

6 avril 2024 – Marina de Taravao, Tahiti

7 heures – Lever perclus de douleurs et de coups de soleil. Mon corps avait oublié à quel point la vie de bateau pouvait être physique.

Hier, c’était mission ancre et chaîne : remplacement de notre ancre de 35 kg par la 45 (pour un bateau de 25 tonnes, même si nous n’avons jamais décroché jusqu’ici, c’était un peu juste), puis retournement de la chaîne pour que les premiers maillons, abimés, se reposent au fond de la baille à mouillage. Remarquage tous les 10 mètres avec le code-couleur habituel, rembobinage complet. Avons commencé à 7h et fini à 16h, avec une pause de trente petites minutes pour déjeuner sur le pouce. D’ailleurs, le frigo ne fonctionne plus : il refroidit à 23 degrés (soit une température qui ne sert à rien pour espérer conserver la plupart des aliments qui sont dedans). Conséquence : comme en grande traversée, sommes passés en mode conserves.

 

7 avril 2024 – Marina de Taravao, Tahiti

20 heures – Ce soir, Jade est redevenue un voilier ! Christophe a passé la matinée en l’air à refixer les vis manquantes sur l’étais de génois, et ce soir, avons passé une heure à remonter la belle voile d’avant à bande rouge. Ce soir, alors que nous dégustons notre soupe lyophilisée (c’est officiel : nous n’avons plus de frigo), nos yeux s’arrêtent malgré nous sur les écoutes lovées sur les filières, dans notre dos. Lover une écoute : un geste qui est revenu comme ça, sans y penser, instinctif à présent.

Hier soir, c’était apéro avec les plaisanciers du voisinage sur les bancs du club de voile, juste devant le bateau. A 22 heures, je piquais du nez… Est-ce encore le décalage horaire ? La chaleur humide à laquelle il faut se réhabituer ? Les efforts physiques que nous faisons tous les jours depuis une semaine pour remettre Jade en état de naviguer ? Hier et aujourd’hui, coup sur coup, on m’a fait remarquer que j’avais l’air fatiguée… Christophe, lui, tout aussi fatigué que moi je le sais, reste alerte et jovial devant les autres, son éternelle bière jamais finie à la main. Quel est son secret ?

 

Apéro avec Muriel et sa petite famille: on reprend les bonnes habitudes.
Apéro avec Muriel et sa petite famille: on reprend les bonnes habitudes.

 

12 avril 2024 – Marina de Taravao, Tahiti

8h30 – Pensions d’abord quitter Taravao il y a deux jours. Puis le frigoriste a cédé (ou plutôt, sa femme qui tient la boutique en ville) : alors qu’il ne s’occupe plus que de climatiseurs, il a tout de même réussi à nous glisser dans son planning de cet après-midi. Pensions du coup quitter notre place demain (dans l’hypothèse où le frigo fonctionne à nouveau). C’était avant que Fred, le mari de Muriel, nous fasse remarquer à l’apéro qu’une houle de 3-4 mètres était annoncée pour le weekend. Peut-être un peu hard pour deux marins désamarinés depuis six mois?

On s’oriente donc plutôt vers un départ de la marina le 15 avril, dans trois jours, à la marée haute – seul moment de la journée à Jade flotte dans sa place. Remontée sur Papeete le lendemain, après un après-midi de grattage de coque à l’ancre. Welcome back dans la vie de bateau.

 

Jacob nous a réparé notre frigo en moins de deux: une petite fuite de gaz de rien du tout.
Jacob nous a réparé notre frigo en moins de deux: une petite fuite de gaz de rien du tout.

 

13 avril 2024 – Marina de Taravao, Tahiti

19h10 – Couchés à sept heures du soir après une journée de marche. Nos amis Laurence et Manu, qui randonnent tous les weekends ou presque, ont bien voulu nous embarquer en voiture. Direction la vallée de Titaaviri, à 3 kilomètres d’ici: dix kilomètres à pied en bord de rivière, entre deux murailles de verdure qui, d’heure en heure, se rapprochent l’une de l’autre. Jusqu’à l’arrivée au pied du mur : un cirque infranchissable veiné de cascades, au-dessus d’un lac de barrage. Ici, il fait plus frais qu’au niveau de la mer. Je réalise que jamais encore je ne me suis aventurée aussi loin vers le cœur de l’île de Tahiti: ma première vallée profonde ici, jusqu’au bas de la forteresse, aux pieds du grand mystère vert qui se trouve tout là-haut.

Au retour, la pluie libère les parfums de la forêt. Une éclaircie finale nous permet un plouf au Saut du Roi – dont les rois, aujourd’hui, étaient quatre ados de 15 ans jouant à sauter pieds joints dans la vasque au milieu de la rivière, à deux pas du panneau « sauts interdits, profondeur non garantie ».

 

 

14 avril 2024 – Marina de Taravao, Tahiti

14h30 – Dernière journée complète à la marina. Ce matin, avons fait un pas supplémentaire dans nos retrouvailles de la vie de bateau : sommes allés faire quelques courses en annexe – après avoir fait crachoter le petit moteur hors-bord dans le chenal pendant 20 bonnes minutes. Il a fini par accepter de passer en marche avant ! Quel bonheur de se retrouver sur l’eau au milieu de la baie de Port Phaeton, à faire coucou, un peu béats, aux bateaux du mouillage !

Avons pu constater, aussi, que la houle au-dehors est encore forte : au loin, la ligne blanche des vagues se cassant sur le récif brillait dans le soleil mouillé. Le gérant du club de plongée de Taravao, croisé au détour d’un rayon de supermarché, nous a dit avoir annulé toutes ses sorties du weekend. On a peut-être bien fait d’attendre. De toutes façons, c’est une règle que nous nous sommes fixés depuis longtemps, maintenant : si les conditions ne nous semblent pas optimales, si l’on hésite pour un jour ou deux à cause d’un vent ou d’une houle un peu trop forts, si ça se joue à pas grand-chose mais qu’on ne le sent pas, on n’y va pas. Nous n’avons pas de contrainte, aucun intérêt d’aller se mettre dans le rouge.

18 heures – Dernier coup de karcher, ça sent le départ.

 

 

15 avril 2024 – Taravao, Tahiti

11h15, marina de Taravao – Sommes prêts à appareiller : annexe remontée, eau et électricité débranchées, objets potentiellement volants sécurisés. Il n’y a que le frigo qui trône étrangement en plein dans le passage : Jacob doit encore passer vérifier qu’il n’y a plus de fuite de gaz. S’il tarde trop, nous partirons sans sa validation. La marée haute, c’est maintenant.

Programme du jour : navigation de 200 mètres jusqu’au mouillage (avec test de notre nouvelle ancre au passage) puis grattage de coque tout l’après-midi.

17 heures, mouillage dans la baie de Port Phaeton – Première mise à l’eau de l’équipage depuis notre retour à Tahiti. Dans une eau verte où l’on n’y voyait pas à 20 centimètres, certes, pour gratter des coquillages sur une coque, certes, mais quand même. Toujours ce même effet délassant de l’immersion dans l’eau de mer.

Petite frayeur au passage : dans l’eau trouble, en plein grattage, mon œil est attiré par une forme noire et blanche juste en-dessous de moi. Mon cœur fait un bond. Un requin, c’est sûr…! C’est ma palme droite.

18 heures – Une douzaine de va’a silencieux glissent sur l’eau dans le contre-jour du couchant. Ils s’alignent sur la bouée rouge : à vos marques, prêts… Ils ont des kilomètres devant eux pour faire la course dans cette baie immense.

Assise sur le roof en paréo, je réalise maintenant à quel point, pendant ces deux dernières semaines dans la petite marina de Taravao, j’ai manqué d’air. D’espace, aussi, d’horizon pour poser le regard. Ce soir au mouillage, 12 petits nœuds de vent dans les cheveux et aucun moustique qui me tourne autour, je respire mieux.

 

Le mouillage de la baie de Port Phaeton: l'un des meilleurs trous à cyclone de Polynésie.
Le mouillage de la baie de Port Phaeton: l’un des meilleurs trous à cyclone de Polynésie.

 

16 avril 2024 – Tahiti

7 heures, Taravao – Magie des départs au petit matin. Il pleuviote. Ici et aujourd’hui, pouvait-il en être autrement ? Taravao, qui pleure souvent, pleure notre départ.

Divisée entre la nécessaire concentration que requiert le passage de la passe (bouées vertes et bouées rouges le long d’un chenal bien tordu entre les récifs) et l’élan naturel de l’esprit qui, lui aussi, lève l’ancre. La Presqu’Ile se donne des airs de Montagne Pélée ombrageuse dans son manteau de nuages. Le platier est juste là, sur tribord. Christophe a préparé le support de secours pour notre moteur hors-bord, sur la jupe arrière. Faut quand même pas qu’on se loupe.

14h30, Papeete – L’ami Yann était là pour prendre nos amarres. Heureusement, car les indications de la marina n’étaient pas bien claires : d’abord la place B10, enfin non, elle est réservée aux catamarans, demi-tour en plein dans le chenal étroit pour aller prendre la C13, complètement de l’autre côté, et très étroite. Mais enfin, nous sommes là.

Dans dix jours, les frangines débarquent.

 

Notre retour à Tahiti en vidéo, c’est juste là!

 

12 Comments

  1. Génial ! J’ai eu autant de plaisir à te lire que nous en avons eu a regarder la dernière vidéo !
    La première partie : ces questions qui nous tournillent comme dit Malone ?… et le coup de la palme ? j’aurai pu faire la même ? à bientôt !

  2. Très beau texte. Je me retrouve quand tu exprimes le décalage qu’on ressent qu’on observe la nature du dehors-derrière la vitre de son appartement- ou de dedans, en immersion dans les éléments: Et ces réflexes qu’on oublie dès qu’on est à terre.
    Bon vent à vous, on est content.e.s de pouvoir vous suivre à nouveau.
    On est sur Fou de Bassan. On lève l’ancre pour les Hébrides extérieures la semaine prochaine.
    Amitiés ?⛵️

  3. Quel plaisir de lire ce texte à mon réveil. Il va illuminer ma journée à Paris. A chaque fois je « plonge » dans votre vie, vos impressions, vos émotions. Pendant 15 minutes je suis avec vous, je comprends mieux cette vie de bateau si éloignée de la vie citadine en France. Merci Estelle pour ce partage de vos petits tracas, de vos petites joies du quotidien pour un bel et grand article. Bonne « nav »

  4. Contente de savoir que tout va bien à bord !!! je crois que je sais ce que tu écris 😉 !!! c’est la même à chaque nouveau départ et je les aime ces nouveaux départs… Prenez soin de vous, hâte de lire la suite. Bises

  5. Merci pour cette injection d’exotisme pacifique. Ça fleure bien le voyage avec ses obstacles et ses joies méritées.
    La saison sèche devrait s’établir pour de bon.
    Ici en Colombie les pluies arrivent enfin depuis trois semaines. Cette nuit là cinquième mais belle journée.
    Quand on habite sous les tropiques on se trouve naturellement plus en contact avec la nature.
    Merci pour cet envoi et toutes (et chaque) photos.

  6. Excellent de vous savoir sur le départ, je vais reprendre la lecture tradi avec un grand plaisir
    Bon vent, a++++ merci pour ces reportages, 3b

  7. Et voilà, c’est reparti……
    Avec toujours les mêmes délices ! ! !
    Ces délices qui, bien que « mêmes », sont bien sûr à chaque fois différents. Paradoxe et richesse de la langue française dans notre version commune qui devient peu à peu obsolète…….
    Et cette « différence » même, fondamentale, entre ceux, confortables, dans la version que tu nous fais savourer au sein de notre univers douillet, et les mêmes, abrupts et musclés, que vous absorbez dans leur réalité exaltante.
    Bon vent, bon régal, notre affection vous accompagne

  8. Toujours aussi touchée de vous lire. Merci de ne pas nous oublier, nous qui sommes restés à terre <3 <3 <3
    Bises, bon vent, et à bientôt peut-être.

  9. Bien, content de vous savoir à nouveau dans ce lieu que effectivement tu pouvais « craindre de ne plus l’aimer » , mais non, le top, et c’est reparti pour l’aventure, merci pour tes écrits toujours aussi captivants. Bises à vous deux. Pour moi, si la « mécanique » tient, départ GR5 au départ de Saint Gingolph (voir internet) direction Nice en solo

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