Les Grenadines Express

Début juin. Jade aborde enfin l’archipel des Grenadines. Le dernier rendez-vous du capitaine à l’hôpital de Fort-de-France et la sortie à venir du bateau à Trinidad  ne nous laissent pas le choix: nous n’avons qu’un temps limité pour découvrir ces îles que l’on dit de rêve… Mais ce qu’on verra, pour sûr, on s’en remplira la tête.

 

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Notre périple express de deux semaines dans les Grenadines, depuis le Sud de la Martinique jusqu’au Sud de Grenade, en passant par deux pays successifs (utiliser la molette de la souris pour zoomer et dézoomer)

9 juin 2022 

14h30, en mer – Partis il y a une heure de Sainte-Anne, direction le Sud. Laissons derrière nous les mornes du Sud martiniquais, ce même panorama qui nous accueillait, il y a six mois, de ce côté-ci de l’Atlantique. Aujourd’hui, nous partons pour une vingtaine d’heures de navigation. Le ciel a troqué ses reflets d’or de décembre dernier contre du gris.

18h30, au large de Sainte-Lucie – Coucher de soleil en mer. Notre premier de l’année : depuis la transatlantique, nous n’avons jamais navigué plus de 15 heures d’affilée. J’avais presque oublié ce sentiment de déconnexion complète. Ce tableau bicolore de la mer et du ciel qui aspire le regard, le cerveau et bientôt l’âme, jusqu’à ce que plus rien d’autre n’existe.

Ah tiens, on capte. Les résultats de notre test Covid de ce matin sont arrivés : négatifs. Ouf.

 

 

10 juin 2022, 17 heures – Mouillage de Port Elisabeth, Bequia, Saint-Vincent-et-les-Grenadines

Ancrés dans la plus grande baie de Bequia depuis midi, après une navigation de 22 heures depuis la Martinique. Alternance de vent tranquille (15 à 20 nœuds) au portant dans les canaux et de moteur derrière les îles – Sainte-Lucie puis Saint Vincent. Ces deux confettis là dans l’océan, nous n’aurons pas eu le temps de les voir cette fois-ci. Ce sera pour une prochaine. C’est le voyage qui décide.

Arrivés à Bequia, donc, tout juste avant les premiers signes du déluge : une onde tropicale, nous dit-on, qui se profile pour ce soir et demain. Jusqu’à 35 nœuds de vent attendus au mouillage. A peine revenus de la série de formalités d’entrée à Saint-Vincent-et-les-Grenadines (effectuées facilement, rapidement et avec le sourire, ce qui mérite d’être souligné), Christophe enfile palmes, masque et tuba pour vérifier encore une fois notre mouillage. Des seaux de flotte nous tombent dessus. Premier aperçu des Grenadines, donc : ni rose ni bleu, mais un gris-blanc tout bouché. C’est aussi ça, le voyage : quelque chose qui fait exploser les clichés, les préjugés. Les Grenadines nous dégoulinent dessus, nous imbibent jusqu’aux os. Et on se marre.

 

Qu'il est heureux, le capitaine, de devoir plonger sous le déluge!
Qu’il est heureux, le capitaine, de devoir plonger sous le déluge!

 

11 juin 2022 – Mouillage de Port Elisabeth, Bequia

21h50 – Soirée tendue. Dîner dans le cockpit, l’œil rivé sur l’anémomètre. Jusqu’à 29 nœuds de vent. Ce qui, au mouillage, fait déjà un drôle d’effet. Avons mis 40 mètres de chaîne pour 6 mètres de hauteur d’eau. Avons vérifié notre ancre moult fois dans la journée. Depuis une heure, le vent est un peu retombé. Notre tension aussi.

Plus tôt dans la journée, sommes allés nous promener mais pas loin, le bateau toujours en visuel. Petite balade avec palmes, masque et tuba jusqu’à la plage d’à côté, Princess Margaret Beach. J’aime bien faire ça, ces mini expéditions à la nage. Un aller-retour sur le sable, seuls au monde, et plouf c’est reparti. Découvreurs du dimanche – ou plutôt, du samedi. En fin de journée, petite marche jusqu’au fort Hamilton, de l’autre côté de la baie. En ville, croisons des groupes de gens, jeunes ou moins jeunes, qui discutent sur le bord de la route, assis sur les murets des maisons. Un petit air des Saintes – en plus rasta, quand même. Bars et minibus crachent leur reggae à fond. Quelques Toyota toutes neuves foncent sur la route unique et étroite qui traverse Port Elisabeth de part en part. Sur le retour deux gamins, la tête levée vers les branches de deux grands arbres, nous indiquent où regarder pour espérer voir les perroquets. Du même vert que les feuilles, camouflés à la perfection. Mais tellement bruyants qu’on se demande bien pourquoi la nature s’est tant échinée à les rendre invisibles. Retrouvons Pascal et Fabienne, nos amis du voilier Apposto, pour une Hairoun fraîche et des cacahuètes en bouteille au Rendez-Vous Lounge. Tout un programme.

Minuit – Réveillés par le vent. 20 nœuds constants, rafales à 28. Debout tous les deux. On se relève à la veille.

 

 

14 juin 2022 – Mouillage de Port Elisabeth, Bequia

13 heures – Dernière journée à Bequia. Programme tranquille : quelques courses, surtout du frais – aux Tobago Cays où nous partons, serons en autonomie pendant quelques jours. Confection du pain et des yaourts pour les jours à venir. Sociabilisation avec les voiliers d’à côté.

Hier, avons marché quatre heures aller-retour jusqu’au petit village de Paget Farm, de l’autre côté de l’île. Pas moins de cinq églises sur la route – tour à tour catholique, évangéliste, protestante. Devant nous, cap au Sud : les îles de Petit Nevis et l’Isle-à-Quatre, devant lesquelles nous passerons demain. La première est un haut lieu local de la chasse à la baleine. Au milieu du village, un monument rend hommage aux harponneurs du coin. Petite pause rafraichissante dans un bar sans fenêtres dont la patronne ne doit pas voir de touristes très souvent.

19h10 – Il a plu sans discontinuer tout l’après-midi. Tout à l’heure, le réservoir d’essence flottait dans l’annexe remplie d’eau. Lamer gris-verte charrie des branches, des noix de coco, rejetées par la terre détrempée. Après-midi film-tisane, donc, et dîner à venir à l’intérieur, dans le carré. Histoire de s’entrainer au climat patagon. Sans le froid.

 

 

15 juin 2022

8h20, Bequia – Départ du mouillage de Port Elisabeth il y a vingt minutes. Longeons la pointe Sud-Ouest de l’île. Enverrons le génois une fois au bout, en obliquant vers le Sud – pour le moment, vent complètement arrière. Frégates sur fond de falaises ocres, sèches. Deux ou trois hôtels, dirait-on, fondus dans la roche. Certains abandonnés ou laissés à l’état de ruines sous un éboulement de terrain.

8h45Génois en place. 20 nœuds de vent au travers. Soleil, belle lumière. A bâbord, passons Petit Nevis et l’Isle-à-Quatre. Conditions superbes. Paysages superbes. Respirer, contempler.

9h15 – Au loin sur bâbord : l’île Moustique. Les Grenadines, il faudrait pouvoir y rester deux mois, deux ans. Nous n’avons que deux semaines. Nous ne verrons pas Moustique – dont les plages sont, paraît-il, privées. Avons préféré choisir trois ou quatre îles dont profiter vraiment que de nous éparpiller dans ce paradis sans prendre le temps d’en voir réellement une seule.

10 heures – Lorsqu’on est sur son propre voilier, en navigation, on a le sentiment d’avancer en ligne droite. Comme une voiture joliment lancée sur l’autoroute. Sauf qu’Apposto, juste derrière nous, se balance dans tous les sens. Forcément, nous aussi. C’est quand même sacrément instable un voilier.

11 heures – Les Grenadines comme un jardin. Quelle que soit la direction où l’on tourne la tête, l’œil tombe sur une île. Des îles comme des fleurs, plus belles les unes que les autres, que l’on cherche à nommer. En se mélangeant les pinceaux. « – Ici c’est Mayreau, tu vois? Et au loin, Carriacou. – Tu es sûr ? Ça ne serait pas plutôt Union ? ». Quelle est cette manie de l’Homme de toujours vouloir donner un nom aux choses ?

13h30 – Ancrés aux Tobago Cays. Pile dans la passe entre Petit Rameau et Petit Bateau – décidément, j’aime ce joyeux mixage de français et d’anglais qui nous suit partout dans les Antilles. Avons plongé pour vérifier notre mouillage, comme d’hab’. Une eau claire comme, je crois, nous n’avons pas vu jusqu’ici. Le long de la chaîne, croisons plus d’une dizaine de poissons coffre. L’un d’eux se laisse effleurer. Plongeons sur l’ancre et là, c’est une raie qui nous attend, tranquillement posée sur notre Spade. A peine remontés à bord, Romeo passe dans sa barque nous proposer une réservation pour le barbecue du soir, sur la plage. C’est cher, mais on dit oui. On n’est pas tous les jours aux Tobago Cays.

20 heures – Retour de barbecue. Timing impeccable : la pluie nous cueille dès que nous posons le pied sur le bateau. 20 nœuds constants au mouillage, rafales à 25. Avons mis 50 mètres de chaîne pour 6,50 mètres de profondeur : normalement, nous sommes parés. Mais le capitaine dormira mal. Avec la météo des derniers jours, je le sais, je le sens, la fatigue du voyage se fait plus nettement sentir. La pause à venir en France, dans un vrai lit qui ne bouge pas, qui ne risque pas de se décrocher et partir dans les rochers, fera du bien.

 

Jade au mouillage aux Tobago Cays. © Pascal Le Bourdonnec
Jade au mouillage aux Tobago Cays. © Pascal Le Bourdonnec

 

16 juin 2022, 23 heures – Mouillage aux Tobago Cays

Aujourd’hui est à marquer d’une pierre blanche. Pour la première fois de notre vie, avons nagé avec des tortues si près d’elles que nous pouvions les toucher. Le tout dans une eau claire, peu profonde, aux couleurs superbes. Impression, ici encore, de jardin enchanté. Une grande raie, elle aussi, s’est laissée approcher sans se soucier le moins du monde des nageurs. Nous sommes dans une réserve naturelle: ces animaux ont l’habitude que d’étranges bipèdes viennent faire quelques brasses autour d’eux sans leur faire de mal. C’est fou comme la nature peut être confiante et belle, lorsqu’on ne l’agresse pas. La paix qu’on lui laisse, elle nous la rend au centuple.

Il est des fois où un seul mot vient à l’esprit pour décrire un paysage, une journée, une expérience. Pour moi aujourd’hui, ce mot est « extraordinaire ». J’ai dû le dire cent fois. Demain, irons explorer la barrière de corail.

 

17 juin 2022, 21h30 – Mouillage aux Tobago Cays

Seconde pierre blanche. Aujourd’hui, avons nagé avec des requins.

 

 

18 juin 2022

8h10, mouillage aux Tobago Cays – Dans une heure, quittons les Tobago Cays pour l’île de Union, à une heure de navigation. C’est là-bas que dans deux jours, une fois le weekend passé, nous pourrons faire nos formalités de sortie de Saint-Vincent-et-les-Grenadines. Bientôt Grenade. Puis Trinidad. Tout passe beaucoup trop vite.

9h15, sortie des Tobago Cays – Venons de quitter la zone des cayes qui entoure les Tobago. Christophe m’a envoyée à l’avant, sur le pont, surveiller les changements de couleur de l’eau – lorsqu’elle passe au jaune-brun, c’est que les rochers ne sont vraiment pas loin en dessous. Mais le capitaine dispose d’une bonne carte. Ma tâche, par contre est difficile : comment se concentrer sur quoi que ce soit d’un peu précis lorsque l’on a, autour de soi, un décor aussi beau ? Le soleil brille, 15 nœuds de vent à peine, pas une once de houle. Avançons tranquillement à quatre nœuds. D’accord, je n’ai jamais su faire deux choses en même temps… Mais là, c’est mission impossible pour n’importe qui ! La beauté me happe, modifie ma respiration, me fait monter les larmes aux yeux. Une émotion esthétique, ça s’appelle. Comme devant une toile de Van Gogh, ou à l’écoute d’un trio de Brahms. Pareil. Tout s’arrête. Les Grenadines, c’est Brahms en forme d’îles.

 

 

19h50, mouillage devant Clifton, île de Union – Amarrés sur une bouée, juste derrière l’immense barrière de corail. Les vagues qui se brisent contre les rochers nous jouent une musique du large. La nuit aidant, on se croirait en pleine mer.

 

 

20 juin 2022, 21h30 – Mouillage à Tyrell Bay, Carriacou, Grenade

Aujourd’hui, avons changé de pays en moins de deux heures de navigation. Cette date du 20 juin, j’ai dû l’écrire une dizaine de fois dans la journée : formalités de sortie de Saint-Vincent-et-les-Grenadines ce matin depuis l’île de Union, et cet après-midi, formalités d’entrée à Grenade, sur l’île de Carriacou. Chaque fois, affaire rondement menée en moins d’une heure – même si chaque fois, sans le sourire. On ne peut pas tout avoir.

Tyrell Bay, où nous sommes ce soir, ne nous plaît pas beaucoup. Immense baie bien pratique avec ses deux chantiers où sortir les bateaux, ses quelques commerces, son trou à cyclones. Mais une baie sans vie. Pas de vraie ville, ici. Un supermarché immense et vide. Sur la plage, alors que Christophe patiente pendant que je file chercher du pain, un type franchement louche l’aborde, et ne le lâche pas. Nombreux bateaux abandonnés, ou à l’état d’épave, dans la baie.

C’est peut-être que nous ne sommes pas au bon endroit – Hillsborough, la ville principale de l’île, est à six kilomètres. C’est peut-être que nous ne sommes pas à la bonne saison – nous commençons même à être complètement hors saison. Quelle qu’en soit la raison, Tyrell Bay nous semble glauque. Réunion au sommet – devant un ti-punch dans le cockpit d’Apposto : nous partirons dès demain. L’île de Grenade nous attend, à environ sept heures de navigation. Dernière grosse étape avant Trinidad.

 

 

21 juin 2022

13 heures, au large de Grenade – Depuis une heure environ, le soleil est de retour. Notre départ de Carriacou, il y a cinq heures, fut affreux : affreusement gris, affreusement pluvieux. Avons passé les îles de Diamond, Ronde et Caille sous un déluge continu. Peu de vent pour compenser la légère houle, mal de cœur jamais bien loin. Pour la première fois depuis un an je crois, avons passé plusieurs heures, en navigation de jour, sans sortir de l’intérieur du bateau.

A présent le soleil est de retour, et l’on revit. Assise sur le roof de Jade (nous avançons tranquillement à 4 nœuds, sous vent portant), j’absorbe la lumière. Au même titre que les panneaux solaires à mes côtés, je recharge.

13h30 – J’ai cru voir le toit orange d’une grande maison sur la côte. C’était le plus grand flamboyant en fleurs que j’aie jamais vu.

13h45 – Appel d’Apposto à la VHF. Message d’urgence de Pascal : « c’est pas ça, le bonheur ? ».

14h30 – Quel changement d’ambiance, comparé à ce matin ! Venons de nous amarrer juste au Sud de Dragon Bay. A notre arrivée, Cody-sur-son-zodiac, un jeune d’à peine 16 ans travaillant pour la réserve naturelle, nous a aidé à prendre une bouée. Celle-ci nous coutera 5O dollars caribéens la nuit (l’équivalent de 17 euros) pour dormir et passer la journée au milieu des flamboyants et des chants d’oiseaux, à deux pas d’un musée de statues sous-marines. C’est pas ça, le bonheur ?

22 heures – Gros orage sur le mouillage. Un éclair aperçu par le panneau de pont, suivi par son coup de tonnerre deux secondes plus tard, m’a mise debout au milieu du carré sans que je comprenne comment. Mes cours de physique me reviennent en mémoire… Un mât, ça attire la foudre. Mais une structure en aluminium, ça fait cage de Faraday. Donc on ne craint pas grand-chose. Pas vrai … ?

 

23 juin 2022 – Bouée devant Saint-Georges, Grenade

10h30 – Tout juste amarrés devant Saint-Georges, capitale de Grenade. C’est d’ici que nous partirons, dans quatre jours, pour Trinidad. Nous avons choisi la grande ville pour être certains de pouvoir y faire à la fois nos formalités de sortie du pays et le test Covid qu’exigent les autorités de Trinidad-et-Tobago.

17h05 – Premier contact avec la capitale de Grenade : positif ! Le guide parlait « d’une des villes antillaises les plus intéressantes ». Un petit air d’Europe qui se serait perdue aux Caraïbes. Ses maisons colorées s’étendent le long de deux baies truffées de flamboyants. Côté Sud : la marina de Saint-Louis (du nom de la première implantation du coin, établie par les Français au XVIIème siècle), assez jet-set, mais avec tous les services que l’on attend d’elle – capitainerie, douanes et immigration, petit bar avec wifi gratuit. Côté Nord : Saint-Georges (la ville anglaise) avec son fort, ses vieux docks en pierre réhabilités, ses clochers d’église à horloge, ses bateaux de pêche de toutes les couleurs, ses restaurants sur pilotis. Avons pu prendre rendez-vous avec un médecin qui viendra, après-demain, nous faire un test antigénique directement à la capitainerie !

22 heures – Coups de klaxons et cris de joie dans la ville. Aujourd’hui, c’était élections. L’opposition a gagné. Beaucoup l’espéraient, peu y croyaient vraiment. Demain sera jour férié et nous visiterons une ville déserte.

 

 

25 juin 2022, 17h30 – Bar de la Saint-Louis Marina, Saint-Georges

Attendons le médecin qui doit passer nous faire notre test Covid ici même, à la marina, dans trente minutes. Sans cette nécessité du test, nous n’aurions certainement jamais connu Saint-Georges. Aurions raté quelque chose.

Aujourd’hui fut efficace: formalités de sortie du pays en début de matinée puis taxi jusqu’à Prickly Bay, au Sud, pour vérifier qu’internet ne nous a pas trompés… Là-bas, un magasin d’accastillage dispose, directement sur place, de la petite annexe rigide et du petit moteur hors-bord de 3,5 CV dont nous parlons depuis des mois. Livraison possible jusqu’à Saint-Georges. Nous sautons sur l’occasion. De retour au bateau, harnachons tout cela comme il se doit en préparation de la navigation de demain.

Prêts. Trinidad nous attend. Son chantier, son travel-lift qui sortira Jade de l’eau le 1er juillet à 8 heures du matin, son avion American Airlines qui nous propulsera jusqu’en France pour deux mois. Ça fait tout drôle.

 

4 Comments

  1. Hello les amis vous m’avez carrément donné envie avec les cays. Les photos sont comme toujours magnifiques et si esthétiques, ta plume Estelle est légère et pétillante. Bien contente de vous savoir en pleine forme 🌞 bises

  2. Bonjour , les vidéos et commentaires sont de plus en plus intéressants , bravo à tous les deux . Pour le choix du chantier naval à Tobago je ne vous recommande pas « Power boat  » car ils ne sont pas sérieux !!! sauf si ça a changé après 2017…..

  3. Je ne sais pourquoi mon email n’est pas partit. Plaisir constant de lire ces récits, à chaque fois on attend la suite avec impatience. Au renouvellement de votre passeport, bien faire une photocopie, les pays, comme les anecdotes et souvenirs se suivent à grand pas 🙂 biz à vous deux

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