Famille, Perlas et faux départ

On était bien partis, pourtant. La famille nous avait dit aurevoir, le vent nous soufflait 20 bons nœuds au portant, notre pilote automatique, révisé, ne mouftait pas. Puis il y a eu cette barque de pêcheurs qui dérivait.  On n’a pas hésité très longtemps…

 

 

 

 

7 février 2023, 8h30 – Marina Flamenco, Pacifique, Panama

 

Première nuit dans le Pacifique. Pas très bonne : pas un souffle d’air et certainement trop de choses dans la tête. Épuisés. Mais le canal est derrière nous.

Devons encore organiser avant notre départ en transpacifique : les courses de produits frais, notre sortie officielle du Panama et la révision de l’un de nos pilotes automatiques. Nous en avons trois : deux hydrauliques (dont un neuf) et un à drosses (de secours). Le neuf donne de sérieux signes de faiblesse : il se déconnecte sans raison toutes les deux minutes. Pouvons-nous nous permettre de ne partir qu’avec deux pilotes fonctionnels – sachant que la plupart des bateaux n’en ont qu’un, mais ne partent pas forcément à deux personnes sur une navigation d’un mois ?  C’est la question du jour. Pour l’instant, rendez-vous est pris avec un technicien.

 

9 février 2023, 16h10 – Marina Flamenco, Pacifique, Panama

Deux jours entiers que deux techniciens (trois, par moments) s’échinent à trouver le problème de notre pilote automatique. Ils ont tout démonté. Ils penchent pour un souci électrique.

La perspective d’un petit séjour aux îles Perlas en famille, avant que ma petite sœur ne se renvole vers la France, s’éloigne un peu plus à chaque heure qui passe. C’est ça aussi, la vie de bateau. Nous partirons quand nous serons prêts – et quand notre Jade, surtout, le sera.

 

 

10 février 2023, 13 heures – Marina Flamenco, Pacifique, Panama

Sortons tout juste des bureaux de l’immigration avec notre agent. Après deux mois passés au Panama, sommes officiellement sortis du pays. Passeports tamponnés. Le dernier câble de notre pilote automatique a été remonté en fin de matinée. Il fonctionne.

Demain, direction les îles Perlas, à une trentaine de milles : d’abord quelques jours en famille, puis mouillage en duo dans l’attente de la bonne fenêtre météo pour la transpacifique. Quelques jours pour valider, aussi, que le pilote automatique ne nous lâche pas – sinon, ce sera demi-tour jusqu’ici.

Direction le supermarché en Uber pour les courses de frais, dernier verre sur le rooftop du Causeway à la marina, puis aurevoir à la civilisation. Dans notre tête ça y est, nous sommes partis.

 

11 février 2023

11 heures, vers les îles Perlas – Partis il y a deux heures de la marina Flamenco en famille. Pas de vent, mer d’huile. Ont vu leurs premiers dauphins, leurs premières raies nager en surface. Le vent devrait monter dans l’après-midi. Le pilote tient.

Juste en partant de la marina, en faisant le plein, avons dit aurevoir à ce continent américain qui nous a tant émerveillés ces derniers mois – et le fera encore dans quelques mois, lorsque nous reviendrons vers la Patagonie.

15 heures – Je regarde Christophe et je sais que dans sa tête, c’est comme dans la mienne. L’avitaillement est fait, le plein de gasoil est fait. Le plein de motivation déborde de nos cerveaux. C’est ce matin que, pour nous, la transpacifique démarre.

Sommes passés à la voile. Ma sœur, mon père, sa compagne piquent un petit somme. Perçoivent-ils, dans un coin de leur rêve, mon bonheur? Celui de pouvoir partager avec eux pour quelques jours, à la veille d’une grande aventure, notre quotidien en bateau.

Les îles Perlas commencent à se dessiner à l’horizon. Les prochaines îles que nous verrons, dans un mois, seront plus hautes, plus vertes. Les Marquises émergeront de nulle part, elles aussi. Nous les aurons simplement espérées plus longtemps.

19 heures, mouillage entre les îles Chapera et Mogo-Mogo, îles Perlas – Il y a une heure, à l’instant-même où Christophe et moi avons validé avec masques et tubas la tenue de notre ancre dans le sable, ma sœur et mon père ont fait un plouf retentissant dans le Pacifique.  Il a fallu en mettre en œuvre, des choses, pour ce plouf : s’organiser pour que ma famille nous rejoigne pile au bon moment, changer d’océan, réparer un pilote automatique capricieux, faire notre sortie du Panama et un dernier avitaillement. Enfin, les conduire en une journée de mer parfaite jusqu’ici, sans qu’ils soient malades, sans que la tenue du mouillage nous oblige à nous y reprendre par dix fois. Pas rien, ce plouf. Je crois qu’ils sont contents.

 

Et plouf dans le Pacifique!
Et plouf dans le Pacifique!

 

13 février 2023, 20h30 – Mouillage de Contadora, îles Perlas, Panama

Ce soir, le ciel des Perlas nous a servi des strates orange, rose, jaune, verte sur une mer mauve. La famille est partie en fin de journée. Leur départ par le ferry rapide de Contadora, leurs bras levés dans le soleil couchant, ressemblait à un film. Ils sont partis et nous ont laissés seuls avec cette idée plus grande que nous : dans quelques dizaines d’heures, nous lèverons l’ancre pour traverser l’océan Pacifique.

Contadora est un lieu étrange. « Un mélange de luxe et de pourri », comme l’a bien résumé ma petite sœur. Villas d’architectes face à la mer turquoise et grands hôtels de plage en ruine. Sur le sable blanc de la Playa Larga, face à tous les bleus de l’océan, une épave de ferry taguée de toutes parts finit de se décomposer. Deux amoureux se bécotent à son ombre, leur voiturette électrique garée à proximité.

On nous avait prévenus : « à Contadora, nous ne trouverez que deux petites supérettes, et tout y est très cher ». C’était peu dire. À Contadora, il n’y a rien. Aucun approvisionnement possible, encore moins pour un mois en mer. Avons bien fait de dévaliser le supermarché Rey du Paseo Albrook de Panama City il y a deux jours.

 

 

14 février 2023, 21h45 – Mouillage de Contadora, îles Perlas, Panama

Dernière nuit immobile. Dernière nuit complète – et pas hachée en quarts. Dernière nuit avec la terre en vue.

La coque est propre, le pain est fait, les derniers messages sont envoyés, le code et les nouvelles écoutes sont en place, la ratatouille est au frigo, le grand ménage est fini, les boules sont à zéro. Demain, on part.

 

15 février 2023 – Départ en Transpacifique

8 heures – Levons l’ancre devant Contadora. Nos voisins de mouillage suisses, dont nous avons fait la connaissance hier autour d’un ti-punch, nous souhaitent bon voyage à travers un hublot. Je regarde les hôtels huppés de la plage qui s’éloignent, mon capitaine qui vérifie encore une fois les courants sur la carte. Un mois en mer.

 

 

9 heures – Le pilote ne tient pas. On rentre à Panama.

9h20 – En fait si, le pilote tient. Les techniciens ont tellement bidouillé de branchements et de boutons que nous étions partis sur un mauvais réglage. Il va nous falloir un peu de temps pour nous y habituer. Repartis vers le Sud, donc, cap au 210.

10h30 – Avançons sous code à 3,5 nœuds. Le vent ne dépasse pas les 10 nœuds. Même à cette faible vitesse, le pilote ne moufte pas. À la moindre alerte dans les jours qui viennent, ferons demi-tour.

11h45 – 6 nœuds de vent, on passe au moteur. Quel contraste avec notre départ en Transatlantique il y a un peu plus d’un an, dans 30 nœuds de vent et quatre mètres de houle !

13 heures – Premier poisson de la traversée ! Une petite bonite, dirait-on. Il restait un peu de place dans le congélateur. Un bon signe pour la suite ?

14 heures – Premier thé de la traversée, en regardant la mer sans vagues et la silhouette de notre premier cargo, là-bas, vers le rail du canal. Une vraie pause-thé. Pas une du genre où l’on fait quelque chose en même temps, répondre à un mail, zoner sur son téléphone… Ici, il n’y a déjà plus de réseau. Une pause-thé juste pour la pause et le thé. Avons la chance d’en avoir du bon, pour cette traversée: du Mariage Frères s’il vous plait, arrivé par les valises des copains Marine et Sébastien venus nous prêter main forte pour le canal. Le luxe de la vie en bateau, c’est aussi ça : se prendre une pause-thé rien que pour la beauté du moment, de la mer plein les yeux, le vent dans les cheveux que l’on n’a plus.

15h30 – Le vent est monté à 20 nœuds, enfin conforme aux prévisions. Avons déroulé le génois. Trois configurations différentes en une journée, pour ce départ : code, moteur puis génois. Si l’on avait cherché à tester le matériel, on n’aurait pas fait mieux.

23 heures – Je prends mon quart au son du moteur qu’on allume. Christophe le surveillait depuis déjà un bon moment : le navire cargo Marvel Hawk, 293 mètres de long, se rapprochait dangereusement sans changer de cap. Pour lui, qu’est-ce qu’un petit bateau à voiles de 15 mètres ? Un moucheron dans une écluse de canal… Avons réenroulé le génois et modifié notre cap pendant 20 minutes, le temps que le danger s’éloigne. Finalement, croisons le cargo à un mille de distance. J’entends ses moteurs.

Nuit sans lune. Le capitaine est parti se coucher. Sommes à présent complètement sortis de la zone du rail des cargos, il ne devrait pas y avoir de nouvelle alerte.

 

 

16 février 2023 – Transpacifique, jour 2

1h40 – Le vent a légèrement tourné – ce qui a instantanément réveillé le capitaine. Le ciel s’est couvert. Pas de lune, plus d’étoiles, plus de cargos : sur quoi porter mon attention pendant la dernière heure de mon premier quart ? Tiens, du plancton.

6 heures – Notre première nuit de navigation touche à sa fin. Bon vent tout du long, plutôt bien dormi tous les deux. Trente autres comme celle-ci et hop, en moins de deux, nous voilà aux Marquises !

Sur la carte, Jade est un point rouge déjà sorti, en 24 heures, du golfe de Panama. Après le cap de Punta Mala que nous venons de passer, un seul repère : les Galapagos, dans une semaine. Et après elles, plus que du bleu.

16h45 – Épuisés. Un soleil rouge se couche sur notre bâbord, soit pas du bon côté. Faisons route retour vers Panama City. Quelle journée… Un petit sauvetage de rien du tout. Du vent de face. Un pilote qui finit par lâcher. Les images parleront mieux que les mots.

 

Un faux départ en transpacifique, ça ressemble à quoi…? La réponse en vidéo!

 

18 heures – Avons déjà dîné. Ratatouille again. Autour du repas chaud, avons débriefé un peu des événements de la journée… Nous étions si bien partis, pourtant ! Oui, mais le pilote. Trop important. Un mal pour un bien, finalement : il vaut mieux que la panne se présente maintenant, à 150 milles de Panama City, qu’au milieu du rien dans deux semaines. Aurions dû tester notre pilote face au vent dès le début, dès les Perlas, et revenir sur nos pas dès ce moment. Oui. Mais deux hommes seraient morts sur leur lancha. Les choses se passent comme elles doivent se passer. Ne pas regretter.

Reste maintenant à être patient, et résilients : allons mettre deux à trois jours pour remonter la route que nous avons descendue en 24 heures. Déjà, sur la carte, apparaissent deux cargos qui vont nous croiser dans quelques heures, de nuit, en sens inverse. Rester concentrés. Croisons les doigts pour que notre pilote de secours tienne jusqu’au bout. Il faudra lui trouver un nom, à lui.

 

17 février 2023, 20h15 – Retour vers Panama City

Qu’est-ce qu’il est long, ce retour ! Avançons à 3-4 nœuds avec vent, houle et courant de face. La cuisinière sur cardans ne sert pas à grand-chose : les mouvement les plus violents du bateau se font d’avant en arrière, lorsque nous cognons dans les vagues.

Demain matin, serons de retour à la vie normale. Une vie de bateau dont les préoccupations sont les papiers d’entrée dans le pays, une place en marina, un technicien pour réparer le pilote. Des préoccupations autres que la vie et la mort, qui étaient les nôtres hier et continuaient de nous trotter dans la tête aujourd’hui. Où sont Arturo et Hipólito, à l’heure qu’il est ? Sont-ils revenus auprès des leurs, qui les pensaient peut-être déjà disparus en mer ? Ont-ils gardé sur le dos les t-shirts « Balade de Jade » que nous leur avons offerts ?

Ce soir, la nuit n’est pas noire comme les autres nuits. Devant nous, alors que nous en sommes encore à trente milles, le halo de Panama City colore le noir en bleu.

 

18 février 2023, 19h30 – Marina Flamenco, Panama City

Samedi soir à la marina. Restaurants bondés. Petites familles attablées devant leur parillada hebdomadaire. Touristes fraichement débarqués de la navette de Taboga. Chanteurs de salsa à perruque devant le bâtiment du Duty Free. Les lumières clignotantes nous aveuglent, les notes latinos nous passent à côté. Décalés. Comme après 15 jours en mer. On se paie quand même une grillade de seigneurs. Pour marquer le coup.

Ce matin, jetions l’ancre dans la nuit noire devant Playita, à 4h30. Tenions à peine debout. Avons dormi quatre heures avant de contacter la marina pour une place au ponton. Pendant notre thé du matin au mouillage, des dizaines de pélicans s’ébrouaient dans l’eau au pied de la colline de Flamenco. La lumière rasante était belle. Après des heures en mer, des heures éprouvantes, tous les petits détails que la terre nous offre prennent une place immense.

Sur le chemin entre le mouillage de Playita et la marina de Flamenco, une quinzaine de minutes, avons croisé cinq lanchas de pêcheurs. À leur bord, toujours, deux ou trois hommes que, comme d’habitude, nous saluons de la main. Aucun d’entre eux ne sait la valeur particulière de ce geste, pour nous, ce matin.

Avant même d’être amarrés à la marina, avons contacté notre agent : comment s’y prendre pour refaire une entrée officielle au Panama sans avoir de papier de sortie d’un autre pays ? Réponse : on ne fait rien. Profil bas. Deux marineros viennent nous aider à prendre notre place – qui n’en est pas vraiment une, nous sommes à côté du ponton essence. Alors que nous leur racontons notre histoire, nous apprenons que nos deux pêcheurs sont dans les journaux locaux. Ainsi que le nom du voilier qui les a secourus. Faisons profil bas, donc.

Au Panama aujourd’hui et pour quatre jours, c’est Carnaval. Pas de technicien pour notre pilote avant mercredi. Mais aujourd’hui, c’est secondaire.

 

25 février 2023, 17h30 – Marina Flamenco, Panama City

Une semaine que nous sommes revenus à Panama City. Aujourd’hui, le technicien nous a fait faux bon pour la deuxième fois en quatre jours. Il cherche des charbons de remplacement pour notre moteur de pompe hydraulique. Qu’il ne trouve pas.

Un peu découragés d’avoir encore attendu une journée au bateau pour rien, sommes allés nous dégourdir les jambes le long de la promenade Del Amador. Touristes en rosalie, quelques notes de Vivaldi sorties d’un violon qui fait la manche, pélicans plongeant en piqué dans le contre-jour du soir. Depuis hier, sommes à nouveau légaux au Panama. Notre agent a fait le déplacement jusqu’aux locaux de l’immigration sans nous faire payer quoi que ce soit. Une bonne surprise, enfin.

 

26 février 2023, 19h45 – Marina Flamenco, Panama City

Aujourd’hui, avons gagné un pari: celui de retrouver, juste en se pointant comme ça à l’endroit d’où ils étaient partis, nos deux pêcheurs naufragés de la semaine dernière, dont nous n’avions pas de nouvelles. Pour la première fois depuis que nous sommes « rentrés », parce que nous sommes à nouveau légaux dans le pays, parce qu’on était dimanche et qu’aucun technicien ne risquait de passer pour notre pilote, nous nous sommes permis de louer une voiture. Avions besoin de prendre l’air – surtout moi. Quel meilleur objectif se choisir que Punta Chame, à une centaine de kilomètres, dont le Lonely Planet vante, de plus, les collines verdoyantes, les mangroves et les plages de rêve?

Arrivés au bout de la pointe vers midi, il faisait faim. Le petit restaurant sur pilotis Los Dos Hermanos proposait un plat unique de pescado frito y patacones. La jeune serveuse, la vingtaine, était sympa. Avons tenté notre chance: connait-elle deux pêcheurs d’ici, Arturo et Hipólito, ramenés sains et saufs par l’Aeronaval la semaine dernière après avoir été portés disparus en mer pendant six jours? Elle connaît l’histoire. Me montre une vidéo postée sur les réseaux par les milliaires, avec Arturo entouré de sa femme, son fils et sa mère en pleurs. Elle connaît les deux pêcheurs mais ils ne sont pas d’ici. Elle a le numéro du frère d’Arturo. Alors que nous sirotons notre Balboa fraîche face à la plage immense, elle vient nous avertir: Arturo est ici, tiens, là, au bout de la rue, il arrive. Nous peinons à reconnaître la silhouette qui s’avance sur l’allée de sable. Il franchit la porte, passe du soleil écrasant à l’ombre des boiseries: c’est bien lui. Je me surprends à lui sauter au cou, en retenant mes larmes. On dirait qu’il a déjà repris un peu de poids. Ses cheveux ont poussé – ou il s’est simplement peigné. Quelque chose de changé: la gestuelle? Le regard? Le débit de parole, le ton de la voix? Notre jeune pêcheur a l’air d’aller bien. L’assurance de finir la journée vivant, ça vous change un homme.

 

 

28 février 2023, 18h15 – Marina Flamenco, Panama City

Les techniciens viennent de repartir. Nos deux pilotes hydrauliques fonctionnent à nouveau. Le moteur de la pompe a des charbons neufs. Avons également commandé un jeu de charbons neufs et un moteur de pompe de rechange auprès de l’usine, en France. Une amie d’amie d’amis de nos amis Alexandra et Jean-Philippe, qui prend l’avion ce dimanche de Paris vers Panama City, nous les apportera lundi. Ceinture et bretelles.

Avons une petite semaine devant nous pour tester tout cela dans tous les sens (vent arrière, avant, courants d’arrière ou de face) et nous préparer à un nouveau départ. Les îles des Perlas, celle de Taboga, seront notre banc d’essai. À force d’avoir attendu cette transpacifique, c’est drôle, je ne l’appréhende plus. Je l’espère.

 

 

 

6 Comments

  1. Récit toujours aussi captivant qu’il faudra un jour ou l’autre éditer 🙂
    Moral à bloc, parfait que du plaisir à venir même si cela est fatiguant.
    Profitez de chaque moment, bisesss à vous deux bernard

  2. Bravo les Saint-Bernard des mers ! J’espère que Jade a un tonnelet de rhum autour du cou destiné à revigorer les victimes secourues … Bonne traversée d’un océan que nous ne connaissons pas et qui, je vous l’espère, portera bien son nom ! Thierry – LA VOLTA

  3. Bravo pour votre modestie et votre simplicité. La qualité des photos et la concision des commentaires font que on ne se lasse pas de suivre votre périple. Un belge un peu breton qui vous suit depuis le début avec beaucoup de sympathie.

  4. Il y en a deux qui vous doivent une sacré chandelle. Le journal de bord doit en dire plus que le récit d’Estelle? Bravo pour ce sauvetage.
    Bon vent vers les Marquises.

    Thierry

  5. Comme quoi le destin….Bonnes navigations ….et bonne arrivée aux Marquises…Bonjour à Jacques ….😉

  6. Merci pour ce récit captivant. Les photos sont magnifiques et complètent parfaitement vos vidéos youtube. Encore Merci!!

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