Colombie: le choc culturel

L’Amérique latine. Nous y sommes. Après trois jours de mer nous voici à Santa Marta, petite sœur de Carthagène des Indes. Nos premiers pas en Colombie nous font longer une partie de sa côte caribéenne, de quartiers endiablés en vieilles villes indolentes, entre mer et lagunes… Sur les traces d’un écrivain que j’aime.

 

 

 

 

1er novembre 2022, 9h15 – Départ de Curaçao

Relevons notre ancre de la vase de Spanish Water sous un ciel plombé. Il ne pleut plus. Depuis hier soir, avons vu quatre bateaux quitter la baie : eux aussi comptent profiter de la bascule de vent qui les propulsera gentiment de Curaçao vers l’Ouest – Aruba, la Colombie, plus loin encore.

Nous ne nous arrêterons pas à Aruba. On nous a décrit une île d’hôtels de luxe, chère, américanisée. Surtout, un pays aux formalités d’entrée compliquées – à effectuer nécessairement à bord de son bateau dans deux mètres de hauteur d’eau devant les bureaux de la capitainerie, donc très juste pour notre Jade. Des autorités tendues, aussi, par la proximité des côtes vénézuéliennes. On passe notre tour.

 

2 novembre 2022 – 2ème jour de traversée Curaçao-Colombie

2h45 – Avons doublé Aruba par le Nord et tiré un bord. Naviguons à présent en bordure du golfe de Maracaibo. Jamais été aussi proches du Venezuela. Est-ce pour cette raison que l’on croise ici d’énormes cargos qui n’émettent pas leur position ? Celui qui vient de nous faire faire des zigzags pendant une heure n’apparaissait pas sur l’AIS. De veille, j’avais repéré ses feux au loin depuis un moment lorsqu’il a tout à coup décidé d’éteindre ses lumières à l’arrière. Ai réveillé Christophe. Ordre du capitaine : on affale tout, on va gérer la chose au moteur. Alors que nous nous approchons lentement de la cible, je repère sur le radar une ombre à l’arrière du cargo : une remorque ? Mais qui dit remorque dit… câble de remorquage ! On change de cap en vitesse – aucune envie de décapiter notre pauvre Jade. Le cargo semble tourner. On rechange de cap. Il tourne à nouveau… À présent l’alerte est passée, mais rien n’exclut qu’il y en ait d’autres. Nous ne fermerons pas beaucoup les yeux cette nuit.

19 heures – Ai décidé, pour cette traversée, que Gabriel Garcia Marquez m’accompagnerait. Viens d’ouvrir Vivre pour la raconter – ses mémoires, en quelque sorte. Cette Colombie caribéenne que nous allons aborder dans deux jours, c’est la sienne. Santa Marta où ses parents se sont mariés, Aracataca où il a grandi au milieu des bananeraies, Barranquilla et Carthagène des Indes où il a fourbi ses armes de journaliste puis d’écrivain. Ma hâte de découvrir la Colombie, déjà grande, est attisée par les mots et les images de cet écrivain que j’aime : la torpeur du fleuve Magdalena, la sieste sous les amandiers, l’orage quotidien qui transforme les rues en fleuves grondants. Et puis ces Colombiens (et Colombiennes, ô combien importantes dans l’univers de cet auteur !) dont il décrit à la fois la force de caractère et la douceur, le pragmatisme et les croyances magiques, fatalistes comme je croyais que seuls les slaves pouvaient l’être. Va falloir apprendre l’espagnol.

 

Notre traversée Curaçao – Colombie en images!

 

3 novembre 2022 – 3ème jour de traversée Curaçao-Colombie

3 heures – Tirons des bords depuis plusieurs heures autour du fameux Cabo de la Vela. Sommes en train de passer le Cap Horn des Caraïbes presque tranquillement, par 30 nœuds de vent au portant – je dis « presque » parce qu’avec cette houle de deux mètres qui nous chahute de ¾ arrière, le pilote automatique a tout de même décroché une fois.

Le prochain empannage est prévu pour la fin de mon quart. Le capitaine récupère de la nuit quasi blanche qu’il a passée hier. Entre deux éclairs, une étoile filante est venue mourir dans la mer.

16h40 – C’était prévu : le vent a faibli progressivement tout l’après-midi, et bascule à présent dans notre nez. Venons de passer au moteur. Sommes à 50 milles de Santa Marta dont la marina, contactée ces derniers jours par mail, téléphone puis satellite, n’a jamais répondu. C’est à se demander si ce port existe.

Arriver de nuit dans une marina de pays inconnu dans laquelle nous ne sommes pas attendus. J’aime déjà.

18 heures – L’orage est sur nous. La nuit aussi. Avons préparé les amarres juste à temps. Le vent s’est établi entre 25 et 30 nœuds. Tous les appareils électroniques sont débranchés, excepté ceux nécessaires à la navigation – ce qui en fait tout de même un paquet, et que l’on ne souhaite vraiment pas voir griller sous nos yeux maintenant. Avons fermé la porte arrière – sommes à nouveau au portant, la pluie entrait dans le bateau. Cloitrés à l’intérieur. Chaleur d’enfer. Par les grandes fenêtres du carré on ne voit rien. Un éclair et la côte est de nouveau là, au loin. Christophe me rassure en m’expliquant qu’un bateau métallique comme le nôtre est une cage de faraday et qu’en théorie, nous n’avons pas à craindre la foudre. D’accord. Quand est-ce qu’on sort de là ?

23 heures – En approche de Santa Marta. L’orage est derrière nous. Contournons l’île de la Aguja, qui nous cachait les lumières de la ville depuis le large. Découvrons peu à peu une cité hyper-lumineuse, l’éclat vertical d’immeubles colossaux, les spots immenses d’un port industriel. Cela fait plus d’un an que nous n’avons pas accosté un continent et Santa Marta, à l’image du vaste pays qui court derrière elle, nous le rappelle. Espérons que la marina, qui ne répond toujours pas même à la VHF, sera à l’image du reste : généreuse en éclairages.

 

 

4 novembre 2022 – Arrivée à Santa Marta, Colombie

1h30 – Arrivés de nuit dans une marina : première fois que cela nous arrive depuis Ribadeo, en Galice – le tout premier port de notre périple, il y a un an et demi. Avons d’abord tenté le ponton-essence mais un gentil vigile (exclusivement hispanophone cela va sans dire) nous a informés que nous ne pouvions pas rester là. Demain matin à « las seis y media », quelqu’un de la marina passera nous voir pour remplir les papiers et nous assigner une place. J’espérais avoir mal compris mais il m’a répété l’horaire deux fois, en me montrant sur ses mains. La récupération sera courte.

6h30 – À six heures du matin à Santa Marta, il fait frais. Sur la promenade qui longe le port, deux types d’humains sont déjà debout : les joggeurs et les touristes japonais. Et puis nous. Point d’employé de marina.

Palmiers verdoyants, grands immeubles blancs et au loin, les pentes bleues d’une Sierra Nevada de Santa Marta qui sort de son sommeil. Le Lonely Planet m’apprend qu’il s’agit de la plus haute chaîne de montagne côtière au monde. C’est l’heure du ballet des bateaux-pilotes, qui reviennent certainement du port commercial d’à côté. Depuis que nous sommes levés, le Polaris II et le Lobo del Mar ont déjà pris place au ponton le plus proche du nôtre.

20 heures – Notre première journée en Amérique latine. Sans conteste, un tournant dans ce voyage. Les yeux, les oreilles ne savent plus où donner de la tête. L’écrit est bien insuffisant pour tenter de rendre compte de tout ce qu’un cerveau peut enregistrer de nouveau en une journée.

Pêlemêle, donc : les sourires des gens. Partout la musique, les chats et chiens errants qui chapardent des miettes au resto, les « cerveza cerveza » des vendeurs de rue, des visages de toutes les couleurs – sans « locaux » ni « métros » : juste des gens qui sont là. Avons aussi fait connaissance avec la limonada de coco : une tuerie coco-citronnée. Testée, adoptée.

Rien qu’à la marina, tout le monde est sympa. En une heure ce matin Javier, 25 ans et voix d’une douceur inouïe, nous trouve une place pour nous amarrer et enchaîne par un « cela m’a pris une heure, toutes mes excuses ». Cet après-midi Alexa, même âge et taille de guêpe, revient des bureaux de l’immigration avec nos passeports tamponnés, « bienvenue en Colombie, j’espère que vous aimerez notre pays ». Santa Marta n’est a priori pas une belle ville, mais elle est notre porte d’entrée vers ce monde nouveau. En ce premier jour, elle nous a servi sur un plateau tout ce que nous attendions de l’Amérique latine.

L’orage vient d’éclater. Gabriel Garcia Marquez dit que chez lui, à 80 kilomètres d’ici, c’est tous les après-midi à 15 heures. Ici à Santa Marta, le tonnerre est moins ponctuel. Mais c’est déjà le même orage qui, hier soir, nous cueillait à 50 milles des côtes. En mer il fait peur, et l’on se surprend à prier qu’il passe vite. Amarrés dans un port, on se félicite qu’il rafraichisse l’atmosphère et fasse fuir les moustiques.

 

 

5 novembre 2022 – Marina de Santa Marta

10h30 – C’est décidé: Santa Marta sera notre base pour découvrir la Colombie. Les marinas de Carthagène viennent de nous confirmer qu’elles n’avaient toujours pas de place pour nous. Ici, le prix journalier est pratiquement divisé par deux dès lors que l’on reste un mois. Camp de base trouvé et validé pour Jade. L’exploration va pouvoir commencer.

14 heures – Découverte de Santa Marta sous la pluie. Depuis ce matin ça souffle fort, et ça mouille. Grande ville où l’on retrouve quelques repères européens (sur les façades des bâtiments coloniaux, dans les étals des supermarchés), noyés dans quelque chose de beaucoup plus bordélique et chaud, de difficile à décrire. La Carrera 5, au centre-ville, en est un condensé: couleurs, trafic, bruit. Là-bas chaque boutique (surclimatisée avec portes grandes ouvertes sur la rue) crache sa sono à fond les ballons, dans une sorte de compétition de décibels avec les boutiques d’à côté – ce qui aboutit à un brouhaha musical d’une intensité que j’ai rarement connue.

Ce midi, avons déjeuné le long de la grande artère du bord de mer d’un menu du jour soupe – plat complet – bière pour l’équivalent de dix euros à deux. Dans les jours à venir, la cuisine de Jade restera propre.

 

 

6 novembre 2022 – Marina de Santa Marta

8 heures – 25 nœuds de vent dans la marina, rafales jusqu’à 40. Avons décidément bien choisi notre fenêtre météo pour venir ici depuis Curaçao : un jour plus tard, et l’on se prenait cette gentille dépression dans le pif. Bien fait, aussi, d’installer les amortisseurs aux amarres dès notre arrivée. Le capitaine a eu le nez creux.

22 heures – Tiphaine et Antoine, du voilier Papy III, sont passés prendre le café ce matin. Avions échangé avec eux depuis Curaçao alors que nous n’arrivions pas à contacter la marina : « c’est bon vous pouvez venir, ils ne répondent pas mais il y a de la place ». Sont arrivés à bord ce matin à 10 heures, ils viennent de repartir. La pluie est tombée toute la journée.

 

Soirée échange de bons plans avec Tiphaine et Antoine, arrivés en Colombie en famille sur leur voilier un mois avant nous.
Soirée échange de bons plans avec Tiphaine et Antoine, arrivés en Colombie en famille sur leur voilier un mois avant nous.

 

10 novembre 2022

10 heures – Dans le bus pour Carthagène. Passons sur la langue de terre entre mer et lagune qui mène à Baranquilla. Barques de pêcheurs et aigrettes blanches. Alors que nous traversons la ville de Cienaga, le paysage change : maisons à toits de tôle, les fondations noyées dans l’eau et les détritus. Le quartier sous nos yeux est un bidonville qui aurait oublié de se construire sur pilotis. Des enfants en bottes de caoutchouc jouent à sauter d’un parpaing à l’autre dans des mares d’eau saumâtre jonchées de déchets. Je rouvre mon livre de Gabriel Garcia Marquez – dans les années 1940, de nombreux trajets se faisaient par le fleuve : « aujourd’hui, avec ses eaux pourries et ses animaux disparus, le Magdalena est mort ». Il écrivait cela il y a vingt ans.

13h45 – J’ai faim. Notre bus, qui devait partir à 7h30, est parti à 9 heures – à moins qu’il ait été annulé et que l’on nous aie reportés sur le suivant, on n’a pas tout compris. Sommes debout depuis cinq heures du matin, il reste 50 kilomètres. Plus on approche de Carthagène, plus il pleut. Et plus la climatisation du bus nous imprègne. Tiphaine et Antoine nous avaient prévenus : dans le bus en Colombie, c’est polaire et pantalon de rigueur. J’avais oublié cette certitude, en bus dans ce genre de pays, que l’on va mourir à chaque virage. Va falloir rentabiliser un peu tout ça : dès notre arrivée à l’hôtel, on se rajoute une nuit.

 

 

18h30 – Démarrage des festivités sur la place de la Trinidad de Carthagène, dans le quartier de Getsemani, à deux pas de notre hôtel. Coup de bol complet : aujourd’hui débutent les quatre jours de célébration de l’indépendance de la ville – qui fut la première de Colombie à pousser les Espagnols hors ses murs. Discours, couleurs, musique. Limonada de coco sur une chaise en plastique en bord de rue, face à une place déchaînée.

20h30 – Quelques ruelles plus loin, le calme revient. Guirlandes de fanions, maisons basses colorées de style quasi andalou – qui portent toutes un nom et souvent, une fresque sur leur façade. Grandes fenêtres ouvertes sur la rue, simplement grillagées de quelques montants de bois, par lesquelles on aperçoit, furtivement, la vie du soir des carthagénois qui ont choisi de ne pas être à la fête : jeux de carte en famille, bière fraîche entre potes, petit roupillon devant la télé allumée.

 

18h30 sur la place de la Trinidad: on passe aux choses sérieuses.

 

11 novembre 2022 – Carthagène des Indes

13h30 – Bain de foule au pied des murailles de la ville : on attend le commencement du « défilés des reines », les miss régionales colombiennes. L’une d’elle sera sacrée ce weekend Miss Colombie. Baffles à fond, groupes électrogènes à fond, vendeurs d’agua y cerveza à fond. Chaleur et soleil directement sur la cabeza. Pas pu tenir. Pour sortir de cet enfer fermé de toutes parts par des barrières de flics, une seule solution : aborder le premier policier venu dans mon espagnol claudiquant pour lui dire que me siento mal. J’ai dû être crédible car le fonctionnaire en question nous a immédiatement ouvert le passage en nous indiquant l’ambulance stationnée au coin de la rue. Avons passé quelques minutes assis sur le trottoir, pour donner le change. Suis totalement tiraillée entre mon envie de découvrir ce pays sous toutes le coutures et les cris d’alarme de mon petit cerveau fragile.

15 heuresLimonada de coco dans un bar (sombre, silencieux) de la vieille ville. Miss Colombie sera élue sans nous. Carthagène est flamboyante – peut-être trop pour moi.

 

 

12 novembre 2022, 18 heures – Carthagène des Indes

Aujourd’hui, expédition de cinq kilomètres à pied sur la presqu’île de Boca Grande, jusqu’à la plage du même nom. Immeubles immenses, plage bondée : une autre Carthagène – encore. Avons déjeuné en terrasse de la place Fernandez de Madrid avec Gaël, le fils d’un ami de Christophe en plein trip transaméricain, et son ami Elias. Avec ces deux jeunes inconnus fraichement débarqués d’Argentine, avons parlé voyages et sens de la vie. Normal.

Ce soir, dernières heures à Getsemani avant le bus-retour vers Santa Marta demain matin.

 

 

13 novembre 2022 – Marina de Santa Marta

16h30 – Retour à Santa Marta. Pluie. 16h30, il fait déjà nuit. À la marina, Javier nous accueille avec un grand sourire : « alors, c’était comment ? ». Jade est là, solidement amarrée, fidèle au poste. Limonada de coco au petit bar du port. C’est fou comme en quelques jours, on peut déjà se sentir un peu chez soi quelque part. Alors que Santa Marta nous semblait si grande en arrivant il y a dix jours, après avoir déambulé dans les rues de sa sœur Carthagène, elle paraît bien petite.

20 heures – Viens de relire quelques pages du journal de bord de mon grand-père qui, en 1953-1954, effectuait un quasi tour du monde à bord du navire-école la Jeanne d’Arc, dans la marine nationale. Il me semblait bien qu’il était passé par Carthagène des Indes. Après avoir humblement avoué qu’il découvre l’existence de cette ville lors de ce voyage (tout comme moi aujourd’hui), il poursuit :

« Séance folklorique avec couronnement de la Reina del Mar au stade du 11 Novembre. En France elle se serait appelée Miss Plage, les pays se ressemblent. Toutes ces filles entassées sur les gradins, habitant sans doute dans des taudis, doivent envier son sort. Le simple fait d’être belle et d’avoir été élue va ce soir la rendre riche, vingt mille pesos lui sont offerts par une marque de radio. Le stade est plein à craquer, un chansonnier doit raconter de bien bonnes histoires si on en juge par les rires déchainés. Au point de vue folklore c’est un peu décevant ; la scène est envahie par une bande de forcenés se démenant dans tous les sens, c’est tout. Nous rentrons à bord insatisfaits ».

Mon grand-père, lui non plus, n’a pas franchement apprécié la fête des Reines colombiennes. À soixante-dix ans d’intervalle et alors qu’il n’est plus de ce monde, il vient en quelques secondes de réduire ma culpabilité en miettes. Merci grand-père.

 

15 novembre 2022, 12h45 – Marina de Santa Marta

Voiture réservée à partir de demain pour les dix jours à venir. Direction Bogotá dans un premier temps, à 930 kilomètres d’ici, puis certainement plus loin. La Colombie des montagnes nous attend. Le voyage est une gigantesque usine à fabriquer des souvenirs et il est des moments où, debout devant la porte d’une pièce que l’on ne connaît pas, on sait qu’en la poussant, un tout nouveau monde s’ouvrira à nous. Et que peut-être, il nous changera.

 

Pour la première fois depuis le début du voyage, nous allons laisser Jade deux semaines au ponton pour partir à la découverte d'un nouveau pays.
Pour la première fois depuis le début du voyage, nous allons laisser Jade deux semaines au ponton pour partir à la découverte d’un nouveau pays.

16 Comments

  1. Magnifique photo avec cet Arc-en-ciel ! Bonne découverte à vous et hâte de lire la suite de vos aventures ! Cela me fait rêver … les couleurs, les peintures, … , tout à l’air si chaleureux que je vous souhaite de le vivre au maximum et de nous en faire profiter au travers de ton journal de voyage chère Estelle ! Grosses Bises.

  2. Bienvenue si vous repassez a Carthagene. Ilvous reste visiblement beaucoup a decouvrir de sympa.

  3. Bienvenue a Carthagene avec vue de premier plan du mouillage sur de Manga. Manga est un quartier de la ville, une ile avec plusieurs ponts. On peut marcher a pied de Getsemani a Manga, 20 minutes en suivant le rivage de la baie. Hubert

  4. Cette Colombie qui vous attend et conforme à vos souhaits continuez à profiter de chaque instant, on ne sort pas indemne et c’est tant mieux d’un tel périple en attendant de te (vous) lire , je vous embrasse

  5. Je découvre (enfin) votre blog et la complémentarité avec vos différentes vidéos est parfaite. La découverte du pays d’escale est certainement toujours très enrichissante et permet de mieux découvrir « l’arrière plan ».
    Après Carthagène, on attend donc votre point de vue sur Bogota 🙂

  6. Toujours une si belle écriture qui nous fait vivre votre aventure de l’intérieur. Cette fois-ci mêlée à celle aussi vibrante du grand-père. Belle fusion, bel hommage.

  7. Merci pour ce moment de belle lecture.
    Nous regrettons Jim et moi de ne pas avoir pu vous accueillir
    et vous faire découvrir le véritable Carthagène.
    Jim a traîné son sac à dos dans toute l’Amérique latine. Trésor d’informations. J’ai travaillé trois ans en Argentine.
    A la procaine j’espère ici ou au Crouesty, golfe du Morbihan.

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